Un séisme de magnitude 6,2 a secoué dimanche une région du sud-ouest du Mexique, selon le rapport du U.S. Geological Survey. Aucune victime ni dégât majeur n’a été signalé dans l’immédiat.
L’épicentre de la secousse se situait à environ huit kilomètres de Coalcomán de Vázquez Pallares, une municipalité d’environ 20 000 habitants située à quelque 600 kilomètres à l’ouest de la capitale, Mexico. Le tremblement de terre s’est produit à une profondeur de 85 kilomètres, ce qui a probablement atténué son impact en surface.
La présidente mexicaine Claudia Sheinbaum a déclaré sur la plateforme X (anciennement Twitter) que les services d’urgence nationaux avaient rapporté « aucune évolution préoccupante » et que les protocoles d’inspection avaient été activés dans la région de Coalcomán.
Le Mexique, situé à la jonction de cinq plaques tectoniques, est particulièrement vulnérable aux tremblements de terre, notamment sur la côte pacifique. Ce danger géologique est tristement inscrit dans l’histoire du pays. En 1985, un séisme d’une magnitude de 8,1, centré sur la côte pacifique, avait dévasté une grande partie du centre et du sud du Mexique, causant des milliers de morts et des destructions considérables à Mexico.
Plus récemment, le 19 septembre 2017, un tremblement de terre de magnitude 7,1 a tué 369 personnes, dont une majorité dans la capitale. Ce jour précis, synonyme de deuil, a été marqué par un autre drame un an plus tard, en 2022. À peine quelques heures après un exercice national de simulation de séisme, le centre du Mexique a été frappé par une secousse de magnitude 7,6. Ses répercussions furent ressenties jusqu’à 2 400 kilomètres au nord, où des vagues atteignant 1,20 mètre se sont formées dans une grotte du parc national Death Valley, connue sous le nom de Devils Hole.
Ces épisodes sismiques rappellent la vulnérabilité du Mexique face aux forces tectoniques, mais aussi l’urgence de maintenir et de renforcer les mesures de prévention et de réponse pour protéger les populations de futures tragédies.