Des militants politiques proches de l’ancienne directrice générale Tet Kale du Service métropolitain de collecte de résidus solides (SMCRS), Magalie Habitant, ont évoqué la thèse de persécution politique et de l’insécurité pour justifier l’absence de la coordinatrice du mouvement sociopolitique «Kolabore» au Parquet de Port-au-Prince. Parallèlement, des civils armés ont fait parler leurs armes dans plusieurs secteurs de la capitale.
Vendredi 4 février 2022 ((rezonodwes.com))–
Le chef de la poursuite dans la juridiction de Port-au-Prince, Me Jacques Lafontant confirme avoir reçu, une correspondance du cabinet Edwin Coq sollicitant du Parquet le report de la convocation de l’ancienne directrice générale du SMCRS.
Le cabinet appelle le commissaire du gouvernement à faire droit à sa demande de fixer au 18 février prochain la nouvelle date pour la convocation.
À ce stade, aucune date n’est encore arrêtée pour reprogrammer la convocation, soutient Jacques Lafontant. La nouvelle date sera fixée par le Parquet de Port-au-Prince et elle ne sera pas imposée, a-t-il fait savoir.
Dans le même ordre d’idée, à la convocation, vendredi, de la »Manman Baz Tet Kale » et ancienne responsable du SMCRS, des militants proches du PHTK s’étaient massés devant le bâtiment logeant le Palais de justice pour dénoncer la convocation, en l’assimilant à une persécution politique.
Il s’en est suivi, une situation de panique généralisée au coeur de la capitale. Des tirs sporadiques ont résonné dans plusieurs zones de Port-au-Prince.
Aucune une information n’est disponible sur un possible lien entre la convocation de Magalie Habitant accusée par les auditeurs de la Cour supérieure des comptes et du contentieux administratif (CSC/CA) et le mouvement armé qui a embrasé Port-au-Prince.
Hervé Noël
vevenoel@gmail.com
