Kenyan President pledges end to state-sponsored kidnappings
Kenya human rights groups raise concerns over abductions of government critics
Le président William Ruto du Kenya s’est engagé à mettre fin à la vague d’enlèvements qui frappe actuellement le pays, une situation vivement condamnée par des groupes de défense des droits humains, des avocats et des responsables politiques. Cette déclaration intervient alors que des jeunes hommes, connus pour avoir critiqué le président sur les réseaux sociaux, figurent parmi les dernières victimes de ces disparitions inquiétantes.
Depuis les manifestations anti-gouvernementales menées par des jeunes en juin et juillet derniers, les agences de sécurité kenyanes sont accusées d’avoir orchestré des détentions illégales à grande échelle. Cependant, jeudi dernier, la police kényane a nié toute implication dans ces récents enlèvements visant des critiques du gouvernement.
S’exprimant devant une foule réunie à Homa Bay, une ville située dans l’ouest du pays, le président Ruto a promis de mettre un terme à ces pratiques. Il a également exhorté les parents à assumer leurs responsabilités envers leurs enfants. « Nous allons mettre fin aux enlèvements afin que notre jeunesse puisse vivre en paix », a-t-il déclaré.
Lors de son discours annuel sur l’état de la nation en novembre, le président avait déjà abordé cette question sensible. Il avait alors condamné tout recours à des actions excessives ou extrajudiciaires tout en insistant sur la légitimité de certaines arrestations visant des criminels et des éléments subversifs.
Malgré ces engagements, la situation reste tendue au Kenya. Les récents enlèvements ont provoqué des protestations à petite échelle dans au moins une ville, révélant une colère croissante au sein de la population face à ces actes jugés inacceptables.
