3 octobre 2025
Fusillade meurtrière à l’Hôpital Général de Port-au-Prince : cinq morts et plusieurs blessés graves à la veille de Noël
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Fusillade meurtrière à l’Hôpital Général de Port-au-Prince : cinq morts et plusieurs blessés graves à la veille de Noël

« le pays n’est toujours ni géré ni administré »

Le ministre, qui s’est approché de l’hôpital bien barricadé dans sa voiture blindée, s’est rapidement mis à l’abri, a-t-on appris. On peut s’attendre, après les jeremiades de Leslie Voltaire, dans les prochaines heures, à une note de sympathie du Premier ministre de facto Fils-Aimé, condamnant « fermement » cet acte. Mais pourquoi n’a-t-il pas exigé plus tôt de son ministre de la Santé qu’il mette un terme à cette frénésie médiatique imprudente ?

Port-au-Prince, 24 décembre 2024 -Une fusillade sanglante a éclaté mardi matin à proximité de l’Hôpital Général de Port-au-Prince, faisant cinq morts, dont un policier et quatre journalistes, et une dizaine de blessés graves, selon la presse. Cet acte de violence, attribué aux membres du gang terroriste « Vive Ansanm », sous les ordres d’IZO, a créé un climat de terreur dans la capitale à la veille de Noël.

Cette tragédie survient quelques semaines après que le ministre de la santé publique, le Dr Dickenson Lorthe Bléma, eut annoncé en grande pompe la réouverture de l’hôpital qui était fermé depuis le mois de mars sous l’administration Tèt Kale3/SDP-Fusion-RDNP. Cette décision avait suscité des critiques, notamment de la part du syndicat de l’hôpital, qui dénonçait un manque criant d’équipements et de ressources pour assurer un service de qualité.

Malgré les avertissements concernant l’insécurité dans la zone, le ministre a tenu à appeler les médias pour se féliciter de la réouverture de l’hôpital au milieu du chaos qui règne dans le centre ville. Mais la journée, marquée par l’optimisme officiel, a tourné au cauchemar lorsque des hommes armés hors de contrôle ont pris d’assaut l’établissement et ses environs, transformant ce qui était censé être un symbole d’espoir en une scène de deuil national.

Les forces de sécurité, déjà mises à rude épreuve par la montée en puissance des bandes armées, peinent à contenir la violence, qui s’est intensifiée dans plusieurs quartiers de la capitale.

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