Fusillade perpétrée par un policier aux Gonaïves : un mort et plusieurs blessés enregistrés
Une fusillade survenue dans la soirée du samedi 21 décembre 2024 dans une discothèque des Gonaïves, ayant causé un mort et plusieurs blessés, relance le débat sur la santé mentale des policiers et leur capacité à maîtriser leurs émotions dans des situations délicates.
Selon les informations disponibles, la tragédie s’est déroulée au sein du Céleste Resto Club, où une altercation a éclaté. Au cours de cette dispute, un policier a ouvert le feu sur des fêtards. La presse locale rapporte que Bradley Norgaisse, touché par balle, est décédé sur le champ, tandis qu’au moins quatre autres personnes ont été blessées.
Les premiers éléments d’enquête indiquent que le policier, affecté à l’Unité départementale de maintien d’ordre (UDMO), aurait réagi violemment après une vive querelle, exacerbée par le conseil d’un collègue de renoncer à un programme controversé, surnommé « Rush ». Cet incident aurait déclenché sa colère, le poussant à viser plusieurs personnes présentes.
Dans les minutes qui ont suivi la fusillade, des mesures d’urgence ont été prises pour transférer les blessés dans des centres hospitaliers, déjà mal en point. Les médias locaux précisent que les quatre blessés admis en soins intensifs se trouvent dans un état préoccupant, deux d’entre eux ayant reçu des diagnostics médicaux alarmants.
Au matin du dimanche, la nouvelle du drame a provoqué une onde de choc dans la Cité de l’Indépendance. Les citoyens expriment des inquiétudes sur l’état psychologique des agents de police, dont la mission première est de garantir la sécurité des vies et des biens. Cependant, l’identité du présumé coupable n’a pas encore été officiellement révélée, bien que plusieurs sources attribuent la fusillade à un membre de l’UDMO.
Recherché par les autorités, le policier impliqué aurait été repéré dans le nord du pays après avoir fui les Gonaïves en connivence avec d’autres policiers. Une source bien informée indique qu’il aurait quitté la commune immédiatement après les faits.
Contactée sur cette affaire, une source au sein de la Direction départementale de l’Artibonite de la Police nationale d’Haïti (DDA/PNH) a déclaré disposer de peu d’informations. Selon elle, les forces de l’ordre sont actuellement mobilisées dans le Bas-Artibonite pour des opérations visant à déloger les membres du gang « Gran-Grif » opérant à Savien.