Être ministre, un art bien sinistre
Être ministre, en Haïti, quel métier,
Un trône offert, sans devoir trop peiner.
Point de vision, ni savoir étendu,
L’important, c’est de flatter l’inconnu.
Regarder des corps, des âmes abandonnées,
Des gosses qui mendient, des rues déchirées.
Les gangs qui règnent, les balles qui claquent,
Et détourner les yeux, c’est là tout l’impact.
Qu’importe le peuple, ses cris, sa détresse,
Quand l’essentiel, c’est garder l’adresse.
Être ministre, c’est surtout le devoir,
De servir les ambassades et leurs idées de gloire.
Pas d’eau, pas d’emploi, pas d’électricité,
Le pays s’effondre, mais qui s’en soucie ?
Un dîner mondain, des discours bien polis,
Et voilà la fonction, bien remplie, bien servie.
Pas besoin d’aimer ce sol de misère,
Ni de rêver d’un futur prospère.
Un ministre, ici, c’est un jeu d’apparence,
Où l’hypocrisie danse en toute arrogance.
Et si le pays sombre dans la nuit,
Ce n’est qu’un détail, on passe, on oublie.
Être ministre en Haïti, quel dessein,
C’est choisir de ne plus jamais être humain.
Et les exemples sont nombreux
Suivez nos yeux!
Et le rapport de Transparency International arrive le 31 janvier 2025, pour confirmer votre … dans la gestion de Respublica, quelque 37 ans après le massacre sanglant de la Ruelle Vaillant.