A peine installé il y a trois mois, à la Direction Générale de l’Immigration et de l’Immigration (DIE), le militant d’En Avant quitte son poste et, de façon surprenante, parle d’un bilan positif !
Le désormais ex-directeur de la Direction de l’immigration et de l’émigration (DIE), Stéphane Vincent, s’est auto-congratulé après avoir passé un peu plus de trois mois à la tête de cette institution. Il affirme avoir œuvré pour l’avancement de la DIE.
Le ministre de l’Intérieur et des Collectivités territoriales, Paul Antoine Bien-Aimé, a procédé lundi à l’installation d’Antoine Jean-Simon Fénélon à la direction de la DIE, en remplacement de Stéphane Vincent. Ce dernier, un militant de En Avant n’aura tenu que trois mois à la tête de cet organe stratégique, qui relève du Ministère de l’Intérieur et des Collectivités territoriales (MICT). Lors de la cérémonie tenue au siège de la DIE, à Lalue, le MICT a définitivement tourné la page de Stéphane Vincent.
Ancien coordonnateur du département chargé du contrôle des étrangers, Antoine Jean-Simon Fénélon a promis de faire progresser la structure sous son administration. De son côté, Stéphane Vincent, doctorant en éducation et membre fondateur du parti En Avant aux côtés de l’ancien député Jerry Tardieu, s’affirme toujours engagé pour une nouvelle Haïti. Cependant, son bref passage à la DIE n’a visiblement pas répondu aux attentes, puisqu’il a été démis de ses fonctions de directeur général après seulement trois mois.
Il convient de souligner que son administration a été marquée par plusieurs mouvements de protestation. Des syndicats du MICT ont réclamé le paiement de plusieurs mois d’arriérés de salaire ainsi que des mesures correctives pour redresser la DIE. Stéphane Vincent aurait-il été emporté par ces vagues de contestation qui ont miné le fonctionnement de l’institution ?
Hervé Noël
vevenoel@gmail.com