Pour protéger leurs petits intérêts, les mercenaires Kényans font passer les Haïtiens pour des canards sauvages, eux qui ont écrasé l’armée napoléonienne le 18 novembre 1803 et libéré l’humanité de l’esclavage, souligne Dr Josue Renaud.
La mission multinationale d’appui à la sécurité (MSS) a fait le point, mardi 19 novembre, sur l’état actuel de la mission en Haïti.
Dans un message publié sur son compte X, la MSS indique plusieurs zones où la mission dirigée par le Kenya entreprend des opérations et révèle les progrès réalisés dans les zones sensibles. Le MSS s’est également engagé à rétablir la stabilité et à fournir le soutien nécessaire au gouvernement haïtien, alors que le pays est confronté à une guerre des gangs qui fait rage.
MSS a annoncé que des progrès avaient été réalisés dans les différentes zones sensibles, telles que l’aéroport international, le siège de l’autorité portuaire, l’école de police et le terminal de carburant, entre autres.
« Malgré les efforts frénétiques des gangs pour changer leurs tactiques, le MSS est resté ferme dans ses opérations de sécurité qui sont actuellement concentrées et dont l’impact se fait sentir à l’aéroport international Toussaint Louverture (TLIA), Carrefour Drouillard, Cazeau, Carrefour l’aeroport, IGHNP Building, Autorité portuaire nationale (APN), Champ de Mars, Solino, Fort National, École nationale de police, Pont Sonde, Carrefour Paye, l’Estere, La Croix et Petite Rivière, Vivi Mitchell, Centre-ville, Delmas, Torcelle, Bourdon, Christ Roi, et le terminal de carburant de Varreux », peut-on lire en partie dans le message.
Cette mise à jour intervient à un moment où les États-Unis d’Amérique (USA) ont intensifié leurs efforts pour que la mission MSS soit remaniée. Les États-Unis font pression pour que la mission dirigée par le Kenya devienne une mission de maintien de la paix des Nations unies, citant la spirale de la violence des gangs dans la capitale de Port-au-Prince.
Un projet de résolution des États-Unis visant à accélérer cette transformation est actuellement examiné par le Conseil de sécurité des Nations unies. La résolution demande au secrétaire général António Guterres d’accélérer la planification de la transition, un processus qui pourrait prendre des mois.
En outre, le gouvernement haïtien a demandé l’envoi d’une force de maintien de la paix de l’ONU, une requête soutenue par l’Organisation des États américains. Toutefois, cette proposition a suscité des réactions mitigées parmi les Haïtiens.
Dans la mise à jour, elle a réitéré le rôle de l’ONU dans les activités de la mission et a fourni des informations sur le cadre dans lequel la mission a opéré.
« Bien que la mission soit dirigée par une coalition d’États volontaires, la MSSM opère dans le cadre plus large du mandat du Conseil de sécurité des Nations unies. Cela lui confère une légitimité et une approche coordonnée, alignant les activités de la mission sur le droit international et les normes humanitaires », a notifié la mission.
La mission a noté que le succès de la mission dépendait d’une approche à plusieurs niveaux centrée sur la collaboration, la mobilisation des ressources et des stratégies tactiques calculées. La MSSM a également appelé la communauté internationale à soutenir ses efforts.
» La MSSM représente actuellement une opportunité décisive pour la communauté internationale d’aider le pays à rompre le cycle de la violence et de l’instabilité. Cependant, son succès dépend d’une exécution stratégique, de ressources suffisantes et de l’établissement d’une relation de confiance avec le peuple haïtien », a déclaré la MSSM.
« La SMSP représente actuellement une opportunité cruciale pour la communauté internationale d’aider le pays à briser le cycle de la violence et de l’instabilité. Cependant, son succès dépend d’une exécution stratégique, de ressources suffisantes et de l’instauration d’un climat de confiance avec le peuple haïtien », ont-ils ajouté.
Le communiqué souligne également les efforts conjoints avec la police nationale haïtienne qui ont abouti à une optimisation de la police nationale haïtienne. « La mission comprend la formation et le soutien logistique pour la PNH, qui a lutté avec des ressources et du personnel limités dans ses tentatives de combattre l’escalade de la violence. L’amélioration de la formation, les conseils stratégiques et l’amélioration de l’équipement ont renforcé l’efficacité de la PNH en matière de maintien de l’ordre », a précisé la mission.