13 octobre 2025
Lionel Lazarre s’attire les critiques des internautes, le SPNH-17 appelle à une réforme de la communication de la PNH
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Lionel Lazarre s’attire les critiques des internautes, le SPNH-17 appelle à une réforme de la communication de la PNH

Lionel Lazarre s’attire les critiques des internautes, le SPNH-17 appelle à une réforme de la communication de la PNH

En affirmant que les habitants des quartiers de Solino, Nazon et Christ-Roi décident de leur plein gré de quitter les lieux, malgré la présence de la PNH dans ces zones gangrenées par la violence des gangs, le porte-parole adjoint de la police, Lionel Lazarre, fait l’objet de vives critiques. Son intervention, jugée déconnectée de la réalité, a suscité une vague d’indignation sur les réseaux sociaux.

Le Syndicat de la Police Nationale d’Haïti (SPNH-17) a appelé la hiérarchie de la PNH à assumer ses responsabilités concernant la nature des messages adressés à la population, particulièrement dans un contexte sécuritaire aussi critique. Selon le porte-parole du syndicat, Garry Jean-Baptiste, le professionnalisme doit prévaloir sur le népotisme lorsqu’il s’agit de sélectionner des représentants pour communiquer au nom de l’institution.

Réagissant aux propos de Lionel Lazarre, qui a minimisé les offensives des gangs de « Viv Ansanm » dans ces quartiers et exhorté la population à résister, le syndicaliste a condamné la nature illogique et inappropriée du message. Sur les ondes de Radio Kiskeya, Garry Jean-Baptiste a exhorté le haut-commandement de la PNH à évaluer avec sérieux la portée de ses déclarations officielles et les conséquences qu’elles pourraient engendrer.

Sur les réseaux sociaux, les internautes ont exprimé leur mécontentement face à la déclaration de Lionel Lazarre, ancien coordonnateur du Syndicat National des Policiers Haïtiens (SYNAPOHA). De nombreux critiques estiment qu’il s’appuie sur la présence des forces de l’ordre pour encourager les résidents à rester, sans reconnaître les réalités du terrain. Selon l’agent 4, la décision de quitter ces zones à risque n’est pas justifiée, car la PNH aurait renforcé sa présence dans ces quartiers.

Pendant ce temps, les gangs continuent d’intensifier leurs offensives à Port-au-Prince, contraignant des milliers de personnes à abandonner leurs foyers. La PNH, visiblement débordée par la situation, peine à endiguer la progression des groupes armés.

Hervé Noël
vevenoel@gmail.com


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