Les États-Unis ont exhorté le gouvernement hondurien à « reconsidérer » la décision annoncée de rompre l’accord bilatéral d’extradition, prise cette semaine par la présidente hondurienne, Xiomara Castro, à la suite des critiques publiques formulées par l’ambassadrice américaine à Tegucigalpa.
L’ambassadrice Laura Dogu a exprimé sa surprise face à la rencontre entre plusieurs responsables de la Défense hondurienne et le ministre vénézuélien de la Défense, Vladimir Padrino López, qu’elle a qualifié de « narcotrafiquant ».
En réaction, Castro a rapidement demandé l’annulation du traité d’extradition, liant cette supposée « ingérence » à des tentatives de fomenter un coup d’État, selon elle et d’autres hauts responsables de son gouvernement.
Du côté du Département d’État américain, on insiste sur les « relations de longue date » entre les deux pays et sur leur « engagement commun à respecter l’État de droit et à lutter contre la criminalité transnationale », comme l’a souligné un porte-parole à Europa Press.
Washington espère donc que la décision de Castro ne sera pas définitive : « Nous exhortons vivement le gouvernement hondurien à la reconsidérer, car elle nuira aux efforts conjoints des deux pays pour lutter contre le narcotrafic et traduire les criminels en justice ».
Cependant, il a été précisé que « pour le moment, le traité d’extradition reste en vigueur », indépendamment des récentes déclarations politiques.
source : europa press