Minutes de la Catastrophe Gouvernementale en Haïti : Jour 100 – Le parti EDE essaie-t-il d’aider le Dr Smith Augustin à alimenter la République de scandale en scandale ? Attention, mesdames et messieurs, préparez-vous pour une avalanche de tractations dignes d’une pièce de théâtre absurde ! Entre contre-déclarations acrobatiques, démentis en série et mauvaises interprétations à gogo, il va y avoir du sport. Et n’oublions pas l’adage : « Qui s’excuse, s’accuse » ! Attrapez vos popcorns, le spectacle commence !
Au centième jour de cette épopée tragico-comique qu’est devenu le gouvernement inconstitutionnel et illégitime haïtien, nous assistons à une farce dont même Molière aurait eu du mal à imaginer les péripéties. Plongé dans un marasme de scandales en série, le conseiller présidentiel Dr. Smith-Augustin, représentant de EDE, une structure aux finances obscures, déjà impliqué dans une rocambolesque affaire de braquage de banque – excusez du peu – se retrouve à nouveau sous les feux des projecteurs pour des raisons peu enviables.
Scène 1 : L’éternel recommencement
Samedi matin, divers organes de presse en ligne révèlent que M. Smith-Augustin, n’ayant même pas fini de démêler les fils de son premier scandale, est pris dans les mailles d’une nouvelle controverse. Selon des sources variées, dont l’authenticité reste à vérifier, un nouveau scandale de corruption aurait éclaté au ministère de la Jeunesse et de l’Action Civique. Le directeur du cabinet du ministère, M. Miguel St-Pierre, aurait démissionné, évoquant la disparition mystérieuse de trois millions de fiches de carburant par la ministre en fonction au profit du représentant de EDE au sein du CPT.
Scène 2 : Les liaisons dangereuses
Les rumeurs enflent autour de la ministre de la Jeunesse et des Sports, supposément recommandée par nul autre que M. Smith-Augustin de EDE. Les ragots vont bon train quant à une liaison sentimentale entre ces deux acteurs principaux du théâtre gouvernemental de mauvais gout en 100 jour. Une liaison qui, si elle se vérifie, ajouterait une dimension encore plus burlesque à cette tragédie nationale.
Scène 3 : L’ombre du doute
L’affaire prend une tournure encore plus dramatique alors que, mardi prochain, le président du conseil d’administration de la Banque Nationale de Crédit (BNC) de Port-au-Prince est convoqué par l’Unité de Lutte Contre la Corruption (ULCC) pour déposer une plainte officielle. Les accusations de corruption pèsent lourdement sur les conseillers Smith-Augustin, Dr. Gérald Gilles et M. Vertilaire, accusés d’avoir tenté d’extorquer une somme faramineuse de 100 millions de gourdes au directeur exécutif de la BNC. Sous la menace, ce dernier n’a eu d’autre choix que de se tourner vers la justice, ou ce qu’il en reste dans ce pays où l’impunité semble avoir érigé son trône.
Epilogue : Un avenir incertain
Alors que nous assistons, impuissants, à ce délitement progressif de l’autorité et de l’éthique gouvernementale en Haïti, l’avenir reste sombre et incertain quoique dise et affirme Edgard Leblanc, hors des coulisses. Le mot d’ordre semble être « affaire à suivre », alors que les scandales continuent de surgir de toutes parts, tel un serpent de mer que rien ne semble pouvoir arrêter.
En conclusion, ces cent premiers jours du gouvernement Leblanc-Conille, n’ont cessé de nous offrir un spectacle digne des plus grandes comédies, si ce n’était que les conséquences sont terriblement réelles et tragiques pour la population, interdite de séjourner en toute quiétude dans les « 14 territoires perdus ». Un avenir empreint de doute et d’incertitude plane sur cette nation, où l’impunité règne en maître, et où beaucoup semblent s’accommoder de cette situation, vu que c’est le seul domaine où l’État haïtien excelle.

