9 octobre 2024
Premier cas de mpox détecté au Kenya : L’OMS recommande à la population d’Afrique de l’Est de rester vigilante face à ce virus mortel
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Premier cas de mpox détecté au Kenya : L’OMS recommande à la population d’Afrique de l’Est de rester vigilante face à ce virus mortel

Le Kenya a détecté son premier cas de mpox, a annoncé mercredi le ministère de la Santé, alors que le bloc régional de l’Afrique de l’Est appelle à la prudence face à cette épidémie.

Le cas de cette infection virale a été détecté chez un passager à un poste frontière dans le sud du Kenya. Le ministère a précisé dans un communiqué que la personne voyageait de l’Ouganda voisin vers le Rwanda en passant par le Kenya.

Cette annonce fait suite à celle du Burundi le 25 juillet, signalant trois cas confirmés, tandis que la République Démocratique du Congo (RDC) a rapporté le 20 juillet plus de 11 000 cas suspects, dont environ 450 décès.

L’épidémie a déclenché un avertissement lundi de la part de la Communauté d’Afrique de l’Est (CAE), qui a exhorté les pays membres à « éduquer leurs citoyens sur la manière de se protéger et de prévenir la propagation du mpox« .

Le bloc a annoncé qu’il « convoquerait une réunion d’experts en santé pour délibérer sur la situation« , sans donner de date précise.

Le mpox, anciennement connu sous le nom de variole du singe, a été découvert pour la première fois chez l’homme en 1970 en RDC.

Depuis, il a principalement été limité à certaines nations d’Afrique de l’Ouest et du Centre, les personnes le contractant principalement à partir d’animaux infectés, notamment lors de la consommation de viande de brousse.

En mai 2022, les infections à mpox ont explosé dans le monde entier, touchant principalement les hommes gays et bisexuels.

Cette augmentation a été causée par un nouveau sous-type, baptisé Clade II, qui a pris le relais du sous-type Clade I.

Cela a poussé l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à déclarer une urgence de santé publique de portée internationale en juillet 2022, déclaration qui a pris fin en mai 2023.

Cependant, depuis septembre dernier, une nouvelle souche plus mortelle de Clade I se propage en RDC. Les tests ont révélé qu’il s’agissait d’une variante mutée du Clade I, appelée Clade Ib.

L’OMS recommande aux populations de rester vigilantes face à ce virus.

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