19 octobre 2025
The Kenya Times | Garry Conille, sous des tirs nourris, contraint de quitter l’enceinte de l’HUEH après une interview exclusive accordée à CNN
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The Kenya Times | Garry Conille, sous des tirs nourris, contraint de quitter l’enceinte de l’HUEH après une interview exclusive accordée à CNN

Sous les ruines de HUEH, le Premier ministre haïtien essuie des tirs nourris après une interview accordée à CNN

Le Premier ministre intérimaire d’Haïti, Garry Conille, a été contraint de quitter un hôpital de Port-au-Prince sous des tirs nourris après une interview accordée à CNN le lundi 29 juillet.

CNN interviewait Conille dans le plus grand hôpital d’Haïti, qui a été endommagé par des gangs, lorsque des coups de feu nourris ont été entendus dans le quartier. Le chef de la police nationale, Normil Rameu, et plusieurs journalistes étaient présents lors de ce moment de tension.

Dans un premier temps, M. Conille a poursuivi l’interview et n’a pas commenté les coups de feu.

Une déclaration ultérieure a indiqué que le premier ministre venait de terminer l’enregistrement de l’interview lorsqu’il a entendu les coups de feu. Dans ce contexte tendu, les agents de sécurité ont tiré quelques coups de feu alors que le Premier ministre par intérim quittait l’hôpital.
« Le Premier ministre et son équipe ont quitté l’hôpital en toute sécurité et ont été escortés jusqu’à son bureau », indique le communiqué.

Après l’interview, les fonctionnaires et l’équipe de CNN ont été rapidement emmenés en voiture, avec d’autres coups de feu en l’air alors qu’ils se dirigeaient vers la route principale.

Selon un communiqué laconique de la police nationale haïtienne et de l’appui multinational à la sécurité (AMS), ces derniers coups de feu ont été tirés par des troupes qui couvraient le premier ministre au moment de son départ.

Des officiers couvrent le premier ministre haïtien avec des tirs d’armes à feu

D’autres mesures ont été prises par la police nationale et la force du MSS, qui ont enquêté sur l’origine des tirs et se sont efforcées de calmer la zone. En outre, personne n’a été blessé et le premier ministre a pu regagner son bureau en toute sécurité.

L’entretien s’est déroulé à l’hôpital général endommagé de la ville, qui était autrefois un établissement de santé publique essentiel et qui avait été repris au début de l’été par la police nationale haïtienne, puis par les forces conjointes de la PNH et de la MSS, pour échapper au contrôle des gangs.

Bien qu’il soit encore en ruines, l’hôpital représente un premier signe de reprise de contrôle par l’État dans un pays où les gangs dominent une grande partie du territoire. En outre, la zone autour de l’hôpital reste dangereuse et largement abandonnée.

Haïti continue d’être confronté à de graves violences entre gangs et à des troubles politiques, qui ont connu une forte escalade en février. Cette crise a conduit les gangs – en mission – à attaquer des infrastructures essentielles, notamment l’aéroport international et le port maritime de la capitale, perturbant ainsi les lignes d’approvisionnement vitales pour la nourriture et l’aide.

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