Un incendie incontrôlable dans le nord de la Californie, appelé « Park Fire », est devenu en trois jours l’un des plus importants jamais enregistrés dans cet État, ayant dévoré près de 142 000 hectares et contraint plus de 4 000 personnes à évacuer. Selon l’agence Cal Fire, cet incendie est le plus intense de l’été en Californie, actuellement contrôlé à 0 % malgré les efforts de 2 500 pompiers et l’utilisation de plusieurs hélicoptères et avions. Un homme de 42 ans a été arrêté, soupçonné d’avoir déclenché l’incendie en poussant une voiture en feu dans un ravin.
Les conditions extrêmes, notamment le terrain escarpé et les vents forts, compliquent les efforts de lutte contre le feu, bien que des prévisions météorologiques annoncent un temps plus frais et humide. Le « Park Fire » a détruit 134 bâtiments et généré une colonne de fumée dense atteignant les États voisins, ravivant les douloureux souvenirs de l’incendie de Paradise en 2018, où 85 personnes avaient péri. La ville de Paradise a été placée sous alerte évacuation en raison de l’avancée rapide de l’incendie.
Les scientifiques attribuent ces vagues de chaleur à répétition et ces incendies de plus en plus fréquents au réchauffement climatique causé par la dépendance aux énergies fossiles. Cet événement souligne une fois de plus l’impact croissant du changement climatique sur les phénomènes météorologiques extrêmes et la nécessité d’une action urgente pour réduire les émissions de gaz à effet de serre.