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Reuters a rapporté lundi que Citigroup mettra fin à ses opérations en Haïti en raison de la faible demande des clients institutionnels et de la baisse des activités bancaires internationales, mettant ainsi fin à une présence de plus de cinquante ans dans le pays, aujourd’hui en proie à la violence « planifiée » de gangs terroristes.
Ce retrait s’inscrit dans le cadre d’une révision stratégique et n’aura pas d’impact économique significatif sur Citi, a déclaré la banque lundi.
Citi, l’une des plus grandes banques des États-Unis, a quitté des marchés non essentiels depuis que Jane Fraser est devenue PDG en 2021.
Pour rattraper ses concurrents dont la rentabilité a surpassé celle de Citi, la banque a réorganisé ses opérations et recentré ses activités sur les secteurs offrant les meilleurs rendements.
La banque quitte également son unité de consommation au Mexique, qui devrait faire l’objet d’une introduction en bourse en 2025.
Citi renoncera volontairement à sa licence bancaire avec l’approbation de la Banque de la République d’Haïti — la banque centrale d’Haïti. Les services bancaires internationaux et de correspondance bancaire se poursuivront toutefois pour les clients existants, a précisé Citi.
La banque n’a pas révélé combien d’employés seraient licenciés dans le cadre de cette décision, mais a affirmé rester engagée envers l’Amérique latine.
Citi n’a pas immédiatement répondu aux demandes supplémentaires de commentaire de Reuters.