Lundi matin, le Directeur Général de la Police Nationale d’Haïti (PNH), Rameau Normil, a annoncé que l’Hôpital Général, qui était contrôlé par des gangs en » mission spéciale » pour déstabiliser les institutions du pays, a été repris par les forces de l’ordre.
M. Normil a indiqué que les unités d’élite de la PNH ont réussi à reprendre le contrôle de cet établissement de santé qui était contrôlé par des terroristes depuis environ quatre mois.
Néanmoins, des questions subsistent quant à la capacité de l’hôpital général à répondre efficacement aux besoins de la population, compte tenu de son état de délabrement. Avant l’assaut des terroristes, après leur forfait au Pénitencier National, HUEH manquait de tout, au point que les syndicalistes affirmaient que « les patients viennent ici pour mourir » sous les administrations PHTK-Tèt Kale 1,2,3/SDP-Fusion-Inite-RDNP.
La reprise de l’hôpital par la PNH est un premier pas important, mais le véritable test sera de tenir les gangs à distance et d’assurer une bonne gestion de l’hôpital.
Dimanche matin, les gangs ont attaqué une université publique située à moins de deux kilomètres de la base des forces kenyanes, illustrant la persistance de la menace des terroristes en attente d’une amnistie prouvant qu’ils opéraient auparavant sous le couvert total de l’impunité dans leur multiplication des « territoires perdus ».

