Défis économiques et gestion des priorités : le gouvernement kenyan face aux nouvelles restrictions budgétaires
Le président Ruto a annoncé des mesures d’austérité à la suite du retrait du projet de loi de finances, incluant notamment des réductions significatives des frais de voyage, des rénovations et des dépenses confidentielles au sein de la présidence et des branches exécutives.
Le retrait du projet de loi, visant à économiser 346 milliards de shillings, a rendu ces mesures nécessaires pour combler le déficit budgétaire qui en résulte.
Les mesures d’austérité s’étendront à l’ensemble du pouvoir exécutif, avec des coupes dans les dépenses opérationnelles telles que les voyages, l’accueil, l’achat de véhicules et les rénovations. Ces réductions visent à aligner les dépenses sur les prévisions de baisse des recettes consécutives au retrait du projet de loi.
Le président Ruto a reconnu la pression publique et a souligné la nécessité pour toutes les branches du gouvernement, y compris le Parlement, le pouvoir judiciaire et les gouvernements des comtés, de procéder également à des réductions budgétaires. L’objectif est de vivre selon nos moyens tout en respectant l’opinion publique.
Malgré ces mesures, le président Ruto s’inquiète de l’impact de l’absence des recettes attendues sur la réalisation des priorités qu’il souhaitait traiter. Le Trésor national a proposé de nouvelles réductions, notamment le report du recrutement d’enseignants et de stagiaires en médecine, afin de gérer le budget pour l’année fiscale à venir.
Le retrait du projet de loi de finances a entraîné des mesures d’austérité strictes dans divers secteurs du gouvernement kenyan, impactant les plans de dépenses et nécessitant une gestion prudente des ressources financières pour répondre aux priorités essentielles, malgré les prévisions de baisse des recettes.