26 juin 2024
Kenya : la police arrête des centaines de manifestants dénonçant de nouvelles hausses d’impôts
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Kenya : la police arrête des centaines de manifestants dénonçant de nouvelles hausses d’impôts

La présidente de la LSK, Faith Odhiambo, a annoncé que le conseil national de l’association veillait dans différents postes de police près du quartier central des affaires pour superviser la libération des personnes.

« Après une longue journée d’efforts dévoués de la part des membres de @LawSocietyofKeacross Nairobi, nous sommes heureux d’informer le public que les manifestants sont actuellement libérés des postes de police de Kilimani, Kamukunji et Central », a-t-elle écrit sur X.

« Le conseil national veille sur le commissariat central pour s’assurer que toutes les personnes qui y sont détenues soient libérées. Certains de nos membres étaient au poste de police de Kilimani un peu plus tôt où ils ont obtenu la libération des manifestants qui y étaient détenus. »

Le président du LSK, tout en soulignant le devoir du Socirty envers le public en veillant à ce que l’État de droit soit respecté, a également lancé un appel à ses membres autour du poste de police de Kamukunji pour qu’ils aident les membres du public dans l’établissement.

« Le @lsk_nbicouncil est au poste de police de Kamukunji pour assurer la libération des manifestants qui y sont détenus. Nous appelons nos membres dans les environs à se rendre au poste de police de Kamukunji pour aider l’équipe qui s’y trouve », a-t-elle déclaré.

« Nous restons déterminés à faire en sorte que l’État de droit ne soit pas contourné et que les droits de nos concitoyens soient respectés. Nous apprécions le soutien et les encouragements du public, et nous félicitons tous les courageux avocats qui sont sortis aujourd’hui pour défendre ce qui est juste. »

Mardi, les habitants de Nairobi sont descendus dans la rue pour protester contre l’augmentation des impôts prévue par le projet de loi de finances 2024, dans le cadre d’un mouvement baptisé « Occupy Parliament » (occupation du Parlement).

Les manifestations avaient pour but de faire pression sur les députés pour qu’ils n’adoptent pas le projet de loi que la Chambre examinera mardi.

Plusieurs manifestants ont été arrêtés après des heures d’affrontements avec la police qui a lancé des grenades lacrymogènes pour disperser les gens après que la police ait déclaré la manifestation illégale.

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