L’ancien Président du Sénat Andris Riché prend fait et cause de l’actuel conseiller-président, l’ingénieur Edgard Leblanc, accusé de faire obstacle à la publication dans le journal officiel le Moniteur du décret officialisant la présidence tournante au sein du Conseil présidentiel de transition (CPT).
L’ancien président du Grand Corps, le pasteur Andris Riché reconnu pour son franc parler et son langage sans langue de bois, n’y va pas de main morte pour dénoncer la résolution établissant la Présidence tournante au sein du CPT. Cette initiative traduit, selon l’ancien parlementaire, l’incapacité des membres du Conseil présidentiel à s’entendre pour proposer au pays un projet viable.
Le dirigeant de l’Organisation du peuple en lutte (OPL), Andris Riché soutient le conseiller-président, Edgard Leblanc, homme de sérail, acculé par des politiques pour avoir fait obstacle à la publication dans le journal officiel le Moniteur de la résolution envisageant la Présidence tournante au sein du CPT. Pour lui, il est temps de mettre fin à ces spectacles immondes pour adresser les défis auxquels fait face le pays.
L’ancien représentant du département de la Grand’Anse soutient l’ancien président du Sénat qu’il estime mener une guerre sans merci contre les pratiques de corruption qui minent l’État. Selon Andris Riché, qui a décroché un poste diplomatique dans le régime Tèt Kale 2, le coordonnateur de l’OPL a consacré toute sa vie dans le combat pour l’état de droit et l’avancement de la démocratie en Haïti.
Dans le même temps, il critique le comportement de l’économiste Fritz Alphonse Jean et de l’architecte Lesly Voltaire, pour n’avoir pas pu transcender leurs divergences pour faire bouger les lignes. Les deux membres du CPT n’ont pas œuvré pour faciliter un dénouement à la crise interne qui ébranle le CPT, selon Andris Riché, qui intervenait ce mardi sur les ondes de Radio Kiskeya.
S’agissant de l’insécurité, il plaide en faveur d’une stratégie impartiale visant à punir les auteurs et complices de la violence armée. Les bandits au même titre que les auteurs intellectuels, les hommes qui financent les gangs armés méritent d’être punis pour leur crime, insiste Andris Riché.
Hervé Noël
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