L’OMS alerte sur l’impact de la violence sur le système de santé en Haïti, « au bord de l’effondrement »

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Le super neurologue Ariel Henry, diplômé d’universités haïtienne, française et américaine, a lamentablement échoué dans la gestion du pays, héritant sans le moindre effort d’un pouvoir que la communauté internationale lui a offert sur un plateau d’or après l’assassinat non encore élucidé du président Jovenel Moise.

Le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, a mis en garde contre l’impact des violences en Haïti sur son système de santé, qui est « au bord de l’effondrement » et dont moins de la moitié des établissements fonctionnent normalement.

« Le système de santé en Haïti est au bord de l’effondrement », a-t-il dénoncé vendredi dans un message posté sur son compte du réseau social X, anciennement Twitter.

Il a souligné que l’OMS était « profondément préoccupée » par l’impact de la violence sur les hôpitaux et les centres de santé, pointant du doigt la capitale haïtienne, Port-au-Prince, où « moins de 50 pour cent des installations fonctionnent à une capacité normale ». « Et ceux qui fonctionnent encore manquent de fournitures », a-t-il ajouté.

Le directeur de l’agence a dénoncé cette situation qui « prive les gens de l’accès aux soins de santé de base ». Il a donc appelé « d’urgence » la communauté internationale à « accroître son soutien et son financement » pour fournir des services « vitaux ».

Plus de 2 500 personnes ont été tuées ou gravement blessées en Haïti lors d’incidents violents liés à des groupes armés au cours du premier trimestre 2024, selon un rapport de l’ONU qui met en garde contre la pire spirale de violence depuis deux ans.

Port-au-Prince et sa région métropolitaine restent l’épicentre de cette violence, avec huit victimes sur dix concentrées dans cette zone. L’ONU met en garde contre des affrontements « extrêmement violents » entre des groupes en quête d’expansion territoriale.

La violence est également le principal facteur de déplacement en Haïti, où plus de 360 000 personnes vivent déjà hors de leur domicile. Selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), pour le seul mois de mars, plus de 53 000 personnes ont quitté Port-au-Prince en raison de la recrudescence des attaques.

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