Méconnaissable, c’est ainsi qu’est devenu le visage de la ville des Gonaïves. Ceux qui ont connu, au moins, durant les deux dernières décennies cet espace géographique accueillant et attrayant, hospitalier, solidaire et révolutionnaire sont stupéfaits devant cette transformation brutale et négative.
Une simple tournée à travers la ville suffit pour constater l’incapacité des autorités territoriales et celles qui représentent l’Etat central à remplir leurs fonctions.
Le marché communal s’étend sur tout le périmètre du centre-ville, les espaces de stationnement pour les Tap-Tap et les Motocyclettes pullulent, et à quelques mètres du commissariat et centimètres du Parquet des Gonaïves, des marchands se livrent à la vente illicite et au prix fort du carburant; le chômage, l’insécurité et le black out constituent le lot quotidien des Gonaïviens. Bref, le tableau est sombre, grimaçant et honteux.
De cette réalité surgit GOUPAM (Gonaïves Unie Pour une Autre Municipalité), une stratégie visant à rencontrer, motiver et mobiliser les gens autour de la gravissime situation que traverse Gonaïves dans l’intention de trouver des pistes de solution.
Au-delà de toute appartenance de camp, de clan ou de chapelle politique, la fière et célèbre cité de Jacques Stephen Alexis doit impérativement avoir des dirigeants à la hauteur de son passé glorieux et susceptibles d’adresser les défis d’aujourd’hui et de demain.
Cette note tient lieu d’invitation et le marathon socio-politique démarre le 18 mai 2024. Les membres de GOUPAM (Gonaïves Unie pour une Autre Municipalité) croient fermement que Gonaïves, comme le phoenix doit renaître de ses cendres.
Le processus de la renaissance est lancé afin que cette cité puisse retrouver son droit de cité.
Marc Eudes PIERRE
