Le triste bilan d’Ariel Henry en trois mois, soutenu par ONU-BINUH : plus de 2 500 morts sans responsabilité fixée

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Le bilan lamentable d’Ariel Henry (PHTK-Tèt Kale #3), sans mandat légitime et constitutionnel, soutenu par l’ONU-BINUH pendant plus de 30 mois. Plus de 2 500 morts ont été recensés pour le premier trimestre sans que les responsabilités n’aient été fixées jusqu’à présent.

Le Bureau des Nations Unies pour la Coordination des Affaires Humanitaires (OCHA), déclare que plus de 2 500 personnes ont été tuées ou blessées en raison de la violence des gangs en Haïti au cours des trois premiers mois de cette année.

Dans un communiqué, OCHA a déclaré que la situation de janvier à mars représente une augmentation de 53 % par rapport aux trois derniers mois de 2023.

Le rapport a révélé qu’au moins 590 personnes ont été tuées lors d’opérations de police et qu’au moins 141 ont été tuées par des groupes de justice vigilante.

La plupart des violences ont eu lieu dans la capitale, tandis qu’au moins 438 personnes ont été enlevées dans le département élargi de l’Ouest et dans la région agricole de l’Artibonite.

L’OCHA a déclaré que les membres de gangs continuaient à perpétrer des viols contre des femmes et des filles dans des quartiers rivaux, ainsi que dans les prisons et les camps de déplacement.

Les Nations Unies dont Mme Salvador assure la coordination en Haiti, estiment que des centaines de milliers de personnes ont été déplacées à l’intérieur du pays en raison de la violence des gangs, qui s’est aggravée alors que les gangs criminels cherchent à renverser le gouvernement du Premier ministre de facto Ariel Henry, arrivé au pouvoir en juillet 2021 par un tweet du Core Group, suite à l’assassinat crapuleux de l’ancien Président Jovenel Moise dans sa résidence privée.

« L’insécurité continue d’affecter la population haïtienne, notamment dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince (ZMPAP), où les pillages et les meurtres persistent. Par exemple, le 18 avril, des groupes armés ont attaqué des quartiers de la commune de Carrefour et ont pris une station de police, tuant sept personnes, comme le rapportent les médias », indique un rapport publié samedi par le Bureau des Nations Unies pour la Coordination des Affaires Humanitaires (OCHA) Haïti en collaboration avec des partenaires humanitaires.

Dans son rapport, l’OCHA a déclaré que les contraintes logistiques, en particulier en ce qui concerne l’approvisionnement, causent également des difficultés croissantes d’accès à la nourriture et à d’autres biens de première nécessité, entraînant une hausse des prix.

Selon le Programme Alimentaire Mondial (PAM), le prix du panier alimentaire dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince (ZMPAP) a augmenté de 21 % depuis janvier, tandis que la disponibilité alimentaire diminue et que les commerçants peinent à se réapprovisionner. Les commerçants des quartiers de Léogâne, Carrefour et Tabarre sont particulièrement touchés par la situation.

Le rapport a noté que les acteurs humanitaires continuent de répondre dans ce contexte volatil, en particulier en soutenant les personnes les plus vulnérables, telles que les déplacés.

« Par exemple, la stratégie de détection précoce du choléra et d’autres maladies potentiellement épidémiques se déploie à travers le pays, notamment dans les 22 sites de personnes déplacées à l’intérieur du département de l’Ouest, où se trouve la ZMPAP, avec le soutien de l’OPS/OMS », a déclaré le rapport.

Toutefois, le rapport de l’ONU n’a pas indiqué si les responsabilités seront fixées. Dans le monde entier, soulignons-le, il est un fait indéniable qu’ aucun gouvernement ne négocie avec des terroristes, et l’on s’attend à ce qu’il en soit de même en Haïti.

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