Haïti a annoncé le nouveau conseil de transition qui dirigera le pays après la démission exigée du Premier ministre de facto Dr Ariel Henry.
Celui-ci a été contraint de quitter le pouvoir après que des gangs ont déclenché des émeutes dans la Capitale en libérant des milliers de prisonniers et en prenant d’assaut l’aéroport national.
La flambée de violence s’est également traduite par des meurtres gratuits et des cadavres abandonnés dans les rues.
Alors que la crise s’aggrave, les journalistes travaillant en Haïti ont fait part de leur horreur.
S’adressant au Guardian, le reporter Jean Daniel Sénat a déclaré : « Maintenant, nous avons une guerre des gangs : « Nous avons maintenant une guerre des gangs. Des attaques systématiques, partout et contre tout le monde.
« Les gangs sont partout maintenant. La cité est une prison ».
Malgré les risques, Senat reste déterminé à couvrir les événements qui se déroulent en Haïti.
Il ajoute : « C’est ma passion. Je sais que la situation est difficile – vous pouvez sentir le danger. Mais nous devons informer la population et la communauté internationale ».
L’animateur de radio Makenson Rémy a déclaré : « Je suis très inquiet pour la ville : « Je suis très inquiet pour la ville. Je suis inquiet pour ma famille. Je suis inquiet pour moi aussi, parce qu’à tout moment, je peux sortir et ne jamais revenir ».
La violence a provoqué un exode de Port-au-Prince, et nombreux sont ceux qui tentent de trouver refuge aux États-Unis.
On le surnomme « Barbecue » pour sa tendance à mettre le feu à ses ennemis et à leurs maisons.
Cherizier, faucon au service des Tet Kale depuis la fédération des gangs du G9, a déjà menacé de « génocide » et de « guerre civile » en Haïti, et a même fait du lobbying pour le pouvoir.
Le chef du terrorisme en Haïti a également déclaré à Al-Jazeera le mois dernier : « Maintenant, notre combat va entrer dans une autre phase – renverser tout le système, le système qui est composé de cinq pour cent de personnes qui contrôlent 95 pour cent de la richesse du pays ».
