Les migrants haïtiens continuent de tenter de passer la frontière américano-mexicaine en Californie, où le trafic est plus important que dans des États comme la Floride et le Texas, le premier étant situé à des milliers de kilomètres de là.
Les conditions périlleuses se poursuivent en Haïti plus d’un mois après que des gangs armés ont orchestré des évasions dans les deux plus grandes prisons du pays, ce qui a permis à plus de 4 500 détenus de s’échapper. La violence persiste et l’impact du gouvernement est minime. On estime que les gangs contrôlent 80 % de la capitale haïtienne, Port-au-Prince.
Selon les données des douanes américaines et de la protection des frontières, les agents frontaliers californiens ont rencontré 2 622 Haïtiens en mars. Cela confirme la tendance à l’augmentation de la migration haïtienne d’un mois sur l’autre depuis le début de l’année fiscale en octobre, avec 8 901 passages au cours de cette période.
Un porte-parole du CBP a déclaré à Newsweek jeudi que sur les 2 622 migrants, 31 ont traversé illégalement en Californie, tandis que les autres ont été rencontrés soit en accédant à l’application CBP One, soit en demandant l’asile.
Ils peuvent également arriver par le biais du programme Processes for Cubans, Haitians, Nicaraguans, and Venezuelans institué par l’administration Biden l’année dernière, qui offre à 30 000 ressortissants de ces pays des voies légales s’ils ont des parrains et s’ils peuvent passer des contrôles d’antécédents.
Le nombre de migrants rencontrés aux frontières nord et sud de l’État de Golden State s’est élevé à 2 220 en février, soit deux fois plus que les 1 109 rencontrés en janvier.
