Consulat de Colombie en Haïti sans accès à internet | Consul Velázquez accusée d’absentéisme et de fournir peu d’aide aux 17 mercenaires colombiens

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La Consule de Colombie en Haïti ne fournirait que peu d’efforts : les gens ne la retrouvent pas lorsqu’ils ont besoin d’elle, rapporte le journl Semana.com.

Vilma Velásquez Uribe, chargée des affaires consulaires à Port-au-Prince, est vivement critiquée pour son manque de gestion. Le ministère des Affaires étrangères l’a mise sur la sellette.

Le 26 juillet 2023, après une période sans relations diplomatiques et consulaires officielles, le ministère colombien des Affaires étrangères a annoncé la nomination de Vilma Velásquez Uribe comme consul à Port-au-Prince, la capitale d’Haïti. Cette artiste, qui a de l’expérience dans la fabrication de bijoux, est connue pour avoir été l’épouse de Rafael Valencia, un militant du M-19. Elle connaît également bien le pays pour y avoir vécu plusieurs années.

Mme Velasquez a été nommée principalement pour répondre aux besoins des 17 militaires emprisonnés sur l’île depuis juillet 2021, accusés d’avoir participé à l’assassinat du président de l’époque, Jovenel Moïse. Auparavant, Julio Santa, ancien consul honoraire, était chargé de cette tâche, et les familles des personnes privées de liberté lui sont reconnaissantes pour ses efforts.

Mais l’attention a changé depuis la nomination de Velásquez, étant donné qu’il n’a rendu visite aux prisonniers qu’à une seule occasion, qu’il a été interrogé sur ses actions en faveur d’autres ressortissants sur le territoire lors de situations graves d’ordre public, et qu’il n’utilise pas les ressources qui lui sont accordées pour exercer ses fonctions.

SEMANA a pris connaissance de la note, datée du 11 avril courant, dans laquelle une plainte a été adressée au Contrôle Disciplinaire Interne contre Velásquez pour avoir compromis « la faculté de réponse et d’attention consulaire aux demandes formulées tant par les ressortissants résidant dans la circonscription du Consulat que par les parents de ressortissants en Colombie qui requièrent une réponse assertive en fonction de la situation de crise et de l’ordre public ».

Dans le document, le ministère des affaires étrangères assure que des demandes ont été formulées, mais que le consul n’y a pas répondu.

Le gouvernement dit avoir demandé des informations sur « l’état de santé et la situation juridique des 17 ressortissants privés de liberté et a demandé un calendrier de visites dans les prisons ». Le consul Velásquez n’a répondu qu’à une seule de ces demandes, mais cette réponse « ne précise pas ou n’élargit pas la portée réelle de la demande ».

Enfin, la direction des affaires consulaires signale que « les fonctions consulaires n’ont pas été à la hauteur ». SEMANA a reçu un courriel dans lequel le ministère des Affaires étrangères l’interroge sur le nombre de ressortissants enregistrés au consulat et sur le nombre de ceux qui ont manifesté leur intérêt à rentrer au pays au milieu du conflit des gangs, qui s’est aggravé ces dernières semaines. Velásquez répond qu’elle n’a pas accès à la plateforme du ministère des Affaires étrangères et qu’ellel ne dispose pas d’ordinateurs ni d’internet.

Elle assure que son seul registre est un groupe WhatsApp « à caractère social où l’on échange des nouvelles », mais elle ne sait pas si les membres vivent en Haïti ni qui veut rentrer, étant donné qu’il n’y a pas de « communication officielle ».

source : Semana

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