Alors qu’Ariel Henry, à travers un décret « made in Caricom », fait exigence aux membres du Conseil de Transition d’accepter l’occupation de leur pays, un ancien ambassadeur américain a officiellement plaidé coupable vendredi d’avoir travaillé pour les services de renseignement cubains pendant des décennies. Il a été condamné à 15 ans de prison, mettant ainsi un terme rapide à une affaire que les procureurs ont décrit comme l’une des plus longues trahisons du gouvernement américain de l’histoire.
Victor Manuel Rocha, ancien ambassadeur des États-Unis en Bolivie, a été inculpé en décembre pour avoir espionné l’agence de renseignement cubaine pendant plus de 40 ans. M. Rocha, qui vit à Miami, a d’abord plaidé non coupable à la mi-février, avant de faire volte-face plus tard dans le mois.
La résolution de l’affaire a été brièvement remise en question lors d’une audience vendredi, lorsque la juge de district Beth Bloom s’est demandée si l’accord conclu entre Rocha et les procureurs était suffisamment sévère, puisqu’il ne prévoyait pas de dédommagement pour les victimes éventuelles et ne révoquait pas la citoyenneté américaine de Rocha. Les procureurs ont fait valoir qu’une peine de 15 ans était suffisante, étant donné que l’homme de 73 ans mourrait probablement en prison.
L’accord a finalement été modifié pour inclure le dédommagement des victimes potentielles, qui sera déterminé ultérieurement. La possibilité d’une dénaturalisation est également envisageable dans le cadre d’une action civile.
