Le premier ministre de facto bis Tèt Kale3, Patrick Michel Boisvert et le DG de la PNH en disgrace, Frantz Elbe, doivent rendre des comptes quant à la pertinence et à l’efficacité de leurs mesures prises lors de l’instauration de l’état d’urgence, surtout à la lumière des récents actes terroristes qui ont frappé le pays.
M. Elbe, accumulant les échecs notables depuis l’incursion spectaculaire de plusieurs centaines de détenus du Pénitencier national, se trouve aujourd’hui confronté à un nouvel épisode sombre de l’histoire, marqué par le saccage de la Première Église Baptiste d’Haïti, un symbole du patrimoine national.
La Première Église Baptiste de Port-au-Prince, érigée il y a 188 ans, a été la cible de pillages perpétrés par des groupes terroristes. Ces derniers réclament activement leur participation au prochain gouvernement haïtien, prouvant ainsi que, dans le contexte haïtien, toute négociation avec des terroristes est possible.
Le pasteur de la Première Église Baptiste de Port-au-Prince a confirmé que les attaques répétées de bandes armées contre l’église depuis le dimanche 24 mars dernier avaient culminé cette semaine avec le pillage du lieu de culte.
Quant au Premier ministre d’un gouvernement virtuel, Patrick Michel Boisvert, en proclamant pour la onzième fois l’état d’urgence sans observer d’améliorations significatives, il doit finalement admettre que le pays se trouve dans un état de déliquescence avancée et que la simple diffusion de communiqués ne suffit pas à administrer efficacement un pays.
Soulignons qu’au cours de la même semaine, marquée par le renouvellement constant des mesures d’état d’urgence et du couvre-feu dans le Département de l’Ouest, la Bibliothèque Nationale, un patrimoine national d’une valeur incommensurable, allait subir les affres des attaques terroristes. Des ouvrages et des pièces d’art rarissimes allaient disparaître sous les flammes.
