1 décembre 2025
Une décennie après la création de la MINUSTHA, devenue BINUH, l’ONU admet que l’État de droit est pratiquement inexistant en Haïti
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Une décennie après la création de la MINUSTHA, devenue BINUH, l’ONU admet que l’État de droit est pratiquement inexistant en Haïti

L’ONU déclare que l’Etat de droit est quasiment inexistant en Haïti et que les institutions de l’Etat sont « au bord de l’effondrement ». Ce constat est établi plus d’une décennie plus tard, alors que l’ONU, par le biais de la MINUSTHA, aujourd’hui transformée en BINUH, a toujours accompagné les différentes administrations Tèt Kale-PHTK dans la gestion du pays.

« La lutte contre l’insécurité doit être une priorité absolue pour protéger la population et éviter de nouvelles souffrances humaines. Il est tout aussi important de protéger les institutions essentielles à l’État de droit, qui ont été attaquées au plus profond d’elles-mêmes », a indiqué Volker Türk, haut-commissaire des Nations unies aux droits de l’homme.

Selon l’organisation, le nombre de victimes de la violence en Haïti a considérablement augmenté en 2023 par rapport aux années précédentes, avec 4 451 morts et 1 668 blessés. Au cours des trois premiers mois de 2024, 1 554 personnes ont été tuées et 826 blessées (au 22 mars).

En outre, l’ONU a signalé que les violences sexuelles contre les femmes commises par des bandes criminelles se sont aggravées au cours des dernières semaines et que la majorité des cas ne sont pas signalés et restent impunis.

Enfin, le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) a souligné que l’éducation sera essentielle pour parvenir à la paix et au bien-être en Haïti.

« Dans un pays confronté à des conflits de plus en plus complexes et à l’instabilité, l’éducation ne peut jamais être considérée comme une simple option ; elle doit être reconnue comme une nécessité, une question de survie et une clé de la stabilité sociale », a conclu l’agence.

La représentante de l’ONU en Haïti, Helen La Lime, a fait l’éloge de la fédération de gangs en pleine réunion du Conseil de sécurité de l’ONU, et les administrations de Jovenel Moise et d’Ariel Henry, malgré de multiples dénonciations de connivence avec les gangs, ont été fermement soutenues par le Bureau intégré de l’ONU en Haïti.

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