Léon Charles assiste à une réunion de l’OEA malgré sa démission annoncée et se plaint du sort des Haïtiens victimes de la violence des gangs fédérés par PHTK

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Leon Charles n’était-il pas lui chef de la police? Quelle a donc été sa contribution à la résolution de la crise du temps de son règne?

Haiti, il semble que tous les intérimaires aient une propension à devenir « permanents ». De Ariel Henry à Boisvert en passant par Léon Charles. Ce dernier, malgré une ordonnance judiciaire et après avoir publiquement annoncé sa démission pour présumée participation au magnicide du 7 juillet 2021, a participé mercredi à une réunion de l’OEA portant sur une nouvelle stratégie de lutte contre l’insécurité en Haïti. L’OEA, qui a longtemps soutenu le régime criminel et corrompu PHTK depuis 2011, appelle les États membres à soutenir la police haïtienne face à la violence « planifiée » des gangs, désormais considérés comme des « terroristes ».

L’Organisation des États américains (OEA) a adopté mercredi une résolution appelant les pays de la région à soutenir les forces de sécurité d’Haïti pour rétablir la sécurité face à la crise de violence « préfabriquée » que traverse le pays. Le Conseil permanent de l’OEA s’est réuni à Washington après une nouvelle journée d’affrontements entre la police nationale haïtienne et des membres de bandes armées aux abords du Palais national, à Port-au-Prince.

L’organisme panaméricain a encouragé les États membres à fournir, dans la mesure du possible et conformément à leur législation nationale, « un soutien immédiat et approprié aux forces de sécurité d’Haïti pour rétablir les conditions de paix et de stabilité ».

La résolution plaide en faveur du « démantèlement des bandes criminelles et des gangs, ainsi que de la fourniture urgente d’aide humanitaire, selon les besoins ».

Elle appelle également les pays de la communauté internationale à « continuer de soutenir Haïti dans sa transition démocratique » par le biais d’une assistance financière, de connaissances techniques et de contributions à la mission multinationale de sécurité approuvée par le Conseil de sécurité de l’ONU.

La OEA a pris note de la décision du Premier ministre du gouvernement de doublure haïtien, Ariel Henry, de démissionner dès la création du Conseil présidentiel de transition et de la nomination d’un nouveau président intérimaire, conformément à ce qui a été convenu lors du sommet de la Communauté caribéenne (Caricom) en Jamaïque le 11 mars.

Elle a également exhorté ledit conseil à faciliter la « tenue d’élections législatives et présidentielles inclusives, libres, justes et crédibles« .

Cependant, le Conseil n’a pas pu avancer aussi rapidement que le demande la situation, en partie en raison des discussions entre ses membres sur qui devrait le présider et des questions juridiques.

Lors de la session du Conseil permanent, le représentant haïtien, Leon Charles, a expliqué que « la situation s’est totalement dégradée » dans son pays, qui a été « presque entièrement pris » par les bandes armées, et a averti que « si aucune action n’est prise immédiatement, la catastrophe sera totale ».

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