Aux zélés collabos André Michel, Edmonde Beauzile, Saurel, Marjorie, Rosemila…Ariel Henry, Emmelie Prophète Milcé, Patrick Boisvert et autres conzés ayant vidé l’enfer de ses démons…votre attention, s’il vous plait : « Haiti’s crisis isn’t ours and we need to keep it that way« .
L’état défaillant d’Haïti sombre une fois de plus dans l’anarchie et peut-être même dans la guerre civile. Certains en Haïti et ici en Amérique ont suggéré une intervention des États-Unis pour sauver des vies et rétablir l’ordre. Cependant, une intervention militaire en Haïti serait extrêmement imprudente. Mis à part le besoin potentiel d’évacuer les citoyens américains, les troupes américaines ne devraient, en aucune circonstance, être déployées en Haïti.
Des gangs armés ont pris le contrôle de la capitale haïtienne, Port-au-Prince, ont chassé le Premier ministre du pays et poussent la moitié du pays vers la famine. Ces gangs ont fermé les aéroports, fermé le principal port du pays, incendié des postes de police et libéré des milliers de criminels endurcis de prison. Plus tôt ce mois-ci, l’administration Biden a évacué une partie du personnel de notre ambassade en Haïti, marquant la onzième ambassade à être au moins partiellement fermée depuis l’entrée en fonction de Joe Biden.
L’administration Biden a exacerbé la situation en Haïti. L’année dernière, l’administration a annoncé son soutien à une intervention kenyane financée par les États-Unis mal conçue dans le pays, qui est maintenant au point mort. De plus, l’administration a renvoyé Guy Philippe, un leader du coup d’État de 2004 que nous avions emprisonné pour trafic de drogue, en Haïti. Avec 10 millions d’immigrants illégaux affluant dans notre pays, Biden a choisi de déporter un leader de coup d’État vers un pays instable.
Alors que la situation en Haïti s’aggrave, plus de voix pourraient réclamer une intervention américaine. Cependant, quel que soit le degré de gravité de la situation en Haïti, nous devons faire preuve de retenue et rejeter ces appels à l’intervention.
Depuis plus d’un siècle, l’Amérique est intervenue à plusieurs reprises en Haïti pour le défendre contre l’agression étrangère, établir l’ordre et promouvoir la démocratie. Malgré des intentions nobles, ces interventions ont été des échecs, comme en témoigne le chaos en Haïti aujourd’hui. Nos interventions n’ont pas apporté de soulagement ou de stabilité à long terme, et des gouvernements haïtiens corrompus ont dilapidé notre aide.
De plus, intervenir maintenant impliquerait nos soldats dans des luttes civiles chaotiques dans un pays effectivement sans gouvernement. Nos troupes pourraient être entraînées dans une guerre urbaine brutale sans aucun intérêt national vital en jeu. Les partisans de l’intervention pousseraient probablement à une reconstruction nationale en Haïti, ce qui entraînerait un désastre financier et stratégique.
Bien que la crise en Haïti soit tragique, ce n’est pas une crise américaine. Néanmoins, nous devons prendre des mesures pour éviter qu’elle ne le devienne. Nous devrions strictement appliquer nos lois sur l’immigration pour empêcher une nouvelle vague de migration haïtienne illégale. Le voisin d’Haïti, la République dominicaine, a commencé à construire un mur frontalier pour contrôler la migration, et nous devons également protéger notre nation en appliquant nos lois à la frontière sud et le long de la côte de la Floride, en particulier pour empêcher les membres de gangs haïtiens d’atteindre nos rues.
Malheureusement, Biden a déjà permis l’entrée d’environ 140 000 Haïtiens illégaux dans le pays au cours de la dernière année. De plus, les membres de gangs haïtiens qui n’étaient pas déjà dans nos dossiers criminels n’ont pas été exclus. Compte tenu du retrait désastreux d’Afghanistan, nous ne pouvons pas faire confiance à l’administration Biden pour vérifier correctement les libérations conditionnelles. Des mesures urgentes sont nécessaires pour mettre fin à cet afflux dangereux de migrants haïtiens illégaux.
L’Amérique ne devrait intervenir militairement dans d’autres pays que lorsque nos intérêts nationaux vitaux sont en jeu et uniquement lorsque aucune autre action ne peut protéger nos intérêts. Rarement, voire jamais, une guerre civile dans un autre pays ne justifiera notre implication. En particulier, une intervention en Haïti gaspillerait des ressources essentielles nécessaires ailleurs, sans raison valable de s’attendre à des avantages à long terme pour Haïti. L’Amérique devrait s’en tenir à l’écart.
