La démarche en soutien à la Cour de Cassation est distincte des agissements de l’activiste André Michel.
L’usage déloyal et abusif des armoiries de la République d’Haïti : Acte désespéré d’autodisqualification de tous les membres du prétendu « Collège » présidentiel ainsi que des structures dont ils sont les représentants
En ayant recours de manière abusive aux armoiries de la République, symbole restant de l’héritage des héros de l’indépendance d’Haïti, les individus se cachant derrière ce soi-disant « Collège » présidentiel fictif, imaginaire et sans fondement, ne méritent aucunement leur place autour de la table des négociations pour le peuple haïtien. Ils ont trahi les héros qui ont ouvert la voie à la libération de tous les noirs de l’esclavage. Il s’agit d’un acte honteux, un sacrilège entraînant leur disqualification effective de la sphère du pouvoir en Haïti.
Il est indéniable que les « acteurs » de cette nouvelle saga hollywoodienne ont épuisé leur ultime ressource en publiant ce communiqué choquant daté du 27 mars 2024.
Ils ont diffusé à la dernière minute ce communiqué dans le but de tromper délibérément la vigilance des défenseurs du peuple haïtien, en totale méconnaissance des lois régissant la fonction publique haïtienne : c’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase.
Il est nécessaire de souligner que la démarche en faveur de la Cour de cassation n’a rien à voir avec les manœuvres d’André Michel. Celui-ci, leader des manipulateurs manipulés, le « barricadeur » notoire, est désormais engagé dans une campagne de manipulation psychologique contre le peuple haïtien, avec la complicité manifeste du Département d’État américain : une politique qui se manifeste par un soutien sans faille et suspect à l’ex-premier ministre Ariel Henry (après avoir joué le même rôle contre Jovenel Moise, un rôle autrefois assumé par le chef rebelle Guy Philippe face à Jean-Bertrand Aristide).
De plus, les récentes directives de l’ex-ambassadrice américaine en Haïti, Madame Pamela White, ne sont en rien détachées de la politique du département d’État américain en faveur des bandes armées, car elles prolongent l’action d’une autre diplomate américaine, Madame Helen LaLime. Cette dernière est officiellement et confirmée comme étant la coordinatrice desdites bandes armées (comme le confirme le rapport de l’ONU).
Les bandes armées agissent désormais en fonction des instructions claires données publiquement par ces diplomates américains : elles incitent à la destruction des infrastructures critiques du pays afin de justifier une occupation déguisée.
Oui ! L’hôpital de l’université d’État d’Haïti a été livré aux bandits, suite aux directives explicites de Pamela White.
De toute évidence, le peuple haïtien a été trahi et toutes les structures politiques signataires de cet accord jamaïcain se sont auto-éliminées, par ignorance flagrante des lois de la République et en raison de leur incompétence dangereuse en matière de gestion de l’administration publique haïtienne en temps de crise.

