Ariel Henry out, Ruto redéfinit sa stratégie et la Maison Blanche clarifie son soutien au Kenya

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Mais que répondent les Haïtiens du territoire de Dessalines, libre et indépendant depuis 1804, bien avant que le Kenya n’existe en tant que colonie britannique jusqu’en 1963 ? Et ceux qui ont armé les gangs criminels, quelle est la stratégie pour les punir et les mettre hors d’état de nuire ?

Samedi 23 mars 2024 ((rezonodwes.com))–Le gouvernement des États-Unis a précisé le type de soutien qu’il accordera au Kenya dans sa mission de maintien de la paix consistant à déployer des officiers de police en Haïti.

Le conseiller en communication de la sécurité nationale de la Maison Blanche, John Kirby, a affirmé la position des États-Unis consistant à fournir uniquement un soutien externe au Kenya dans cette mission.

S’exprimant lors d’un point de presse le 22 mars 2024 à la Maison Blanche, Kirby a également maintenu que les États-Unis ne déploieraient pas leurs troupes pour combattre aux côtés des officiers de police kényans dans le pays.

Il faisait le point sur l’implication de son pays dans la nation des Caraïbes troublée suite à la démission du Premier ministre Ariel Henry et à l’aggravation de la violence des gangs.

« Nous travaillons avec le Kenya sur une mission de soutien à la sécurité multinationale dirigée par le Kenya, qui n’inclurait pas de troupes américaines sur le terrain dans le cadre de cette mission. Mais nous travaillons avec les Kényans sur ce que cela peut représenter, quels soutiens ils pourraient avoir besoin de l’extérieur des États-Unis », a déclaré Kirby.

Stratégie des États-Unis en Haïti

Selon le conseiller en sécurité, les États-Unis avaient arrêté trois options suite à la situation récente qui a vu une augmentation de la violence des gangs, le soutien externe au Kenya étant l’une d’elles.

Il a également noté que le gouvernement américain avait décidé de travailler avec les Haïtiens sur un processus de transition politique dirigé par les Haïtiens.

Il a souligné qu’un conseil présidentiel transitoire avait été mis en place et fonctionnait actuellement.

« Espérons que nous verrons des mouvements dans les prochains jours concernant leur sélection de personnes pour la gouvernance en Haïti qui peuvent être crédibles et répondre aux aspirations du peuple haïtien« , a-t-il ajouté.

Parallèlement, il a noté que le gouvernement américain était désireux d’aider les Américains bloqués dans ce pays troublé à partir en toute sécurité.

Ses remarques font suite à la position du président William Ruto selon laquelle le Kenya resterait activement impliqué dans la mission malgré la situation politique dans le pays.

Le chef de l’État, dans une déclaration du 14 mars 2024, a déclaré que le Kenya modifierait sa stratégie d’envoi d’officiers dans la nation des Caraïbes suite aux récents développements observés dans le pays.

Selon Ruto, le pays enverrait une mission de reconnaissance avant de déployer finalement des policiers.

Cette déclaration fait suite à des conversations avec le Premier ministre canadien, Justin Trudeau, et le Premier ministre haïtien sortant et chef d’un gouvernement virtuel, Ariel Henry.

caricature: prof. Castro Desroches
source: The Kenya Times

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