La Caricom s’avère être un piège pour Haïti, plutôt qu’une réelle source d’aide, a critiqué Dr Eddy Labossière précisant que cet organisme régional « est entrain de piéger Haïti, elle ne nous aide pas vraiment« .
Labossière a donc préconisé son éloignement de la scène politique nationale. Il a condamné l’implication des partis politiques au sein d’une entité qualifiée de « conseil présidentiel ».
« Inviter les partis politiques à rejoindre le Conseil Présidentiel alors qu’ils sont destinés à participer aux prochaines élections générales du pays relève non seulement de la malveillance mais également de la méchanceté« , a souligné Eddy Labossière, exprimant une forte désapprobation envers cette nouvelle composante Tèt Kale #4.
Il convient de rappeler l’histoire de Daniel Fignolé, pris au piège en 1957, lorsqu’il a accepté la présidence provisoire de la République, renonçant ainsi à toute possibilité de se présenter aux élections générales ultérieures et se voyant contraint finalement de passer une grande partie de sa vie en exil.