Le vendredi 8 mars, le ministre français des Affaires étrangères, Stéphane Séjourné, est arrivé en Lituanie pour rencontrer ses homologues baltes et le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dmytro Kuleba.
« Ce n’est pas à la Russie de nous dire comment nous devrions aider l’Ukraine dans les mois ou années à venir. Nous décidons donc entre nous », a souligné le ministre français après la réunion.
Selon Politico, les ministres ont discuté de la possibilité de troupes étrangères aidant à déminer le territoire ukrainien. Séjourné a plusieurs fois évoqué les opérations de déminage comme une « possibilité », notant que cela pourrait impliquer la présence de certains personnels en Ukraine, mais sans participation à la guerre.
L’idée de Macron d’envoyer des troupes en Ukraine
Fin février, le président français Emmanuel Macron n’a pas exclu l’envoi de troupes occidentales pour aider l’Ukraine. Le principal problème, a-t-il déclaré, est qu’il n’y a actuellement pas de consensus au sein de l’OTAN sur cette question.
Il y a quelques jours, le président français a expliqué les conditions dans lesquelles il est prêt à envoyer des troupes françaises en Ukraine.
Plusieurs pays de l’OTAN se sont opposés à l’envoi de troupes en Ukraine, notamment l’Allemagne, la République tchèque, la Bulgarie, la Pologne, l’Espagne et l’Italie. Mais certains pays sont prêts à envisager une telle possibilité, tels que la Lituanie, la Lettonie et l’Estonie.
Le Canada, qui est également membre de l’OTAN, a déclaré qu’il était prêt à envoyer des troupes en Ukraine, mais uniquement pour former les défenseurs ukrainiens dans des zones éloignées du front.