Jeudi 7 mars 2024 ((rezondwes.com))–
Exactement un mois après l’expiration de l’accord de Tonton Noel fixant la date de démission du premier ministre de facto, le Dr Ariel Henry, empêché à l’étranger, aucun des ministres n’a osé depuis lundi dernier mettre les pieds dans les bureaux.
Les arrêtés et communiqués de presse signés par Patrick Boivert, Premier ministre illégitime de facto bis, ne mentionnent aucun lieu de rencontre, d’autant plus que la super-ministre Emmelie Prophete Milce s’est réfugiée aux Etats-Unis et que le ministre de l’Environnement est dans l’environnement d’Ariel Henry, quelque part à Porto Rico.
Quant au ministre des affaires étrangères de facto étrange aux affaires haïtiennes, Jean Victor Geneus, on n’entend plus sa voix, alors qu’il devrait s’exprimer à l’issue de la réunion spéciale du Conseil de sécurité sur Haïti.
Pendant ce temps, les gangs qui opèrent impunément dans le pays avec la complicité du régime Tèt Kale, selon la clameur publique, continuent de détruire les infrastructures publiques et privées. Mercredi, le commissariat de Marché Salomon a été pillé et incendié, alors que le Frant Elbe, qui était attaché à son poste, avait quitté les lieux.
La République, en pilotage automatique depuis 2021, est en train de sombrer dans le chaos le plus total, alors que les administrations haïtiennes, de Martelly à Ariel, ont été fortement soutenues par la communauté internationale, en particulier le BINUH. Pourtant, aucun scrutin n’a été réalisé depuis 2016.

