Détresse de la mère d’un prisonnier colombien alors que la violence sévit dans une prison attaquée en Haïti
L’attaque de la prison de Port-au-Prince, en Haïti, par des bandes armées G9 fédérées par le régime Tèt Kale, a fait au moins une dizaine de morts. Après l’assaut contre la prison civile de la capitale haïtienne, un véritable enfer a été vécu, où il est présumé que les bandes ont libéré de nombreux criminels importants, dont 17 Colombiens.
Les cadavres des victimes ont été retrouvés déchiquetés, résultat d’une nuit marquée par la violence, sans que le gouvernement « pope twèl » accusé de connivence avec les gangs criminels armés G9 et alliés, ne se soit prononcé sur la situation jusqu’à présent.
Pendant que l’horreur s’emparait de Port-au-Prince, en Colombie, Janeline Carmona, mère du soldat professionnel Jheyner Alberto Carmona, implorait pour la vie de son fils, qui se trouvait parmi les Colombiens détenus en Haïti et dont le sort était inconnu.
Les 17 mercenaires Colombiens détenus en Haïti ont été accusés de l’assassinat de l’ancien président Jovenel Moïse. Cependant, les familles insistent sur leur innocence, y compris la mère du soldat Carmona.
Selon le récit de Mme Carmona, une avocate l’a contactée pour l’informer de l’attaque contre la prison et de la dizaine de morts, mais aucune information n’était disponible sur le sort de Jheyner Alberto Carmona, s’il était indemne ou s’il se cachait toujours des bandes.
« Il ne reste maintenant que les Colombiens en prison et très peu d’Haïtiens. Les familles sont désespérées sans nouvelles de nos enfants », a déclaré la mère, qui demande l’aide du gouvernement national.
Tout indique qu’à mesure que le dimanche avance, le nombre de morts augmentera à la suite de l’attaque de la prison nationale.
On murmure dans les rues que la police, reprenant apparemment le contrôle de la situation, a également récupéré certains cadavres.
Selon des rapports sur les réseaux sociaux, la prochaine cible des groupes armés serait le Palais national.
En Haïti, une situation déjà insoutenable a échappé à tout contrôle. La police a été dépassée par des attaques armées coordonnées menées par des bandes criminelles dans la capitale du pays, qui ont pris le contrôle de l’aéroport international et de la principale prison de la ville.
