Haïti | Attaque au Pénitencier National : Chaos et évasions massives, dont un puissant chef de gang parmi les fugitifs

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Attaque et évasion au Pénitencier National d’Haïti : c’est le chaos. Les gangs ont-ils retourné leurs armes contre leurs patrons, ou s’agit-il de l’acte II du plan d’occupation d’Haïti en dehors du déploiement « en douceur » des forces kenyanes tant apprécié par Ariel Henry, sans mandat légitime et constitutionnel ?

Samedi 2 mars 2024 ((rezonodwes.com))–En cette nuit du samedi 2 mars 2024, le chaos « programmé » s’abat sur Haïti alors que le Pénitencier National, le plus vaste centre pénitentiaire du pays, est attaqué par des bandits pro-pouvoir et alliés. « Ces criminels semblent agir dans l’intention de plonger le pays dans une crise encore plus profonde, peut-être même dans le but d’ouvrir la voie à une occupation étrangère rapide« , confie un entrepreneur des Gonaïves, qui peine à relancer ses activités commerciales traditionnelles.

Les bandits, se réclamant d’une structure de gangs appelée « Viv Ansanm », ont pris d’assaut le Pénitencier National, libérant des centaines de prisonniers après avoir pillé les cellules. Parmi les évadés se trouve même l’ancien chef de gang connu sous le nom de Djouma, exacerbant davantage les craintes pour la sécurité publique.

Des témoignages recueillis sur les réseaux sociaux suggèrent que ces bandits pourraient agir pour le compte du gouvernement d’Ariel Henry, SDP, Fusion, RDNP, Inite alimentant un climat de suspicion et de peur au sein de la population.

Malgré les appels urgents du principal syndicat de police pour obtenir des renforts des forces de sécurité, la situation porte à croire qu’elle échappe à tout contrôle cette nuit.

Le SPNH17, syndicat représentant les forces de police, a dès tôt lancé des appels à l’aide, demandant aux policiers et aux militaires de la capitale de se rendre en renfort au Pénitencier National pour contenir la violence qui y règne. Cependant, ces demandes sont restées vaines, laissant la situation dégénérer dans les environs de la rue du Centre.

Alors que la population est plongée dans l’angoisse, aucun communiqué n’a été émis par les autorités, laissant un vide inquiétant. Ni le chef de la police, ni la ministre de la communication, ni même le premier ministre de facto n’ont pris la parole pour rassurer le peuple.

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