Le Kenya et le monarque d’Haïti, Dr Ariel Henry, ont signé des accords vendredi pour tenter de préserver un plan prévoyant le déploiement par le pays africain de 1 000 policiers dans la nation caribéenne en difficulté, afin de lutter contre la violence des gangs qui a atteint des niveaux sans précédent.
Le président du Kenya, William Ruto, a déclaré dans un communiqué que le premier ministre haïtien, Ariel Henry, et lui-même avaient assisté à la signature des accords réciproques entre les deux pays vendredi.
Il n’a pas été possible de déterminer immédiatement comment, ou si, ces accords pourraient contourner l’arrêt de la Cour, qui a également déclaré que le service de police nationale du Kenya ne pouvait pas être déployé en dehors du pays.
L’opposant kenyan Ekuru Aukot, qui a déposé la requête auprès de la Haute Cour contre le déploiement, a déclaré dans un message sur X, anciennement Twitter, que M. Henry n’avait pas le pouvoir constitutionnel ou légal d’engager Haïti dans un quelconque accord avec le Kenya.
Le Kenya avait accepté en octobre de déployer en Haïti une force de police internationale autorisée par l’ONU, mais la Haute Cour kenyane a jugé ce projet inconstitutionnel en janvier, notamment en raison de l’absence d’accords réciproques entre les deux pays.
