Communiqué de presse de NEHRO dénonçant les dérives de la Caricom concernant l’ex-Premier ministre Ariel Henry, sous la présidence de M. Irfan Ali, président du Guyana
L’organisation des droits humains « New England Human Rights Organization (NEHRO) », dirigée par le Dr Josué Renaud, dénonce vigoureusement l’acte illégal commis par le président Irfan Ali du Guyana, au nom de la CARICOM, en invitant délibérément, selon lui, un ancien Premier ministre à participer, en tant que chef d’État qu’il n’est pas, à la 46ème édition de la réunion des chefs d’État de la région.
Il s’agit d’une violation flagrante de la Charte de la CARICOM, pour des raisons non encore élucidées, incitant la NEHRO à appeler les membres éclairés de ladite Communauté à exiger des explications, suivies d’excuses, conformément à la gravité des circonstances. Il incombe donc au président Ali de faire la lumière sur cet acte insolite, alors que la mort mystérieuse du Commissaire de police kenyan, Walter Nyamato, il y a une semaine à peine, demeure encore inexpliquée : la situation est critique pour la CARICOM et ses États membres.
La NEHRO soutient que les notions universelles d’illégalité, d’inconstitutionnalité et d’invalidité, soulevées par les juristes kenyans et haïtiens et ayant servi de base à la décision de la « High Court » de Nairobi en date du 26 janvier 2024, s’appliquent aisément aux régimes juridiques du Guyana, de la Jamaïque et de tous les États membres de la CARICOM. M. Ali, juriste de formation et ex-parlementaire, ne peut se permettre d’erreur dans cette affaire. Il doit impérativement orienter les architectes sceptiques de l’accord kényan vers une nouvelle résolution de l’ONU : la seule voie équitable.
Par ailleurs, les preuves de corruption dûment documentées, exacerbées par la mort subite dudit Commissaire à Washington, DC, ne laissent d’autre choix à nos enquêteurs que de remettre en question les motivations réelles de M. Ali dans cette affaire corrompue. La présence des délégués de M. Henry à Washington – lieu du crime – ne plaide pas en faveur du président Ali dans cette affaire de corruption intercontinentale, d’autant plus qu’il y a eu perte de vie.
Ce stratagème corrompu, aux yeux des Kenyans, des Haïtiens, des Brésiliens et des « observateurs » de l’OEA (par exemple, en raison du rôle de Léon Charles), ne sera pas imposé subtilement aux peuples du Guyana et de la Jamaïque sous quelque prétexte que ce soit, par des manœuvres triangulaires qui se dessinent déjà entre Washington, Georgetown et Kingston. Il est inutile de rappeler que ces manœuvres ont déjà été jugées illégales, inconstitutionnelles et invalides par la « High Court ». De plus, elles sont entachées de preuves de corruption, étant donné les raisons de la caducité tacite de ladite résolution 2699.
La CARICOM ne tolérera pas ce projet ensanglanté : un président en exercice, assassiné dans sa résidence privée (dans sa chambre à coucher) ; un commissaire de police dont la mort mystérieuse (paradoxalement dans l’intimité de sa chambre d’hôtel) reste inexpliquée ; 5 000 civils tués par des bandits liés à l’ex-Premier ministre Henry : des faits que M. Ali ne peut ignorer (voir les confirmations de Daniel Foote, ancien envoyé spécial du président Biden en Haïti).
La NEHRO s’engage à prendre toutes les mesures nécessaires pour contrecarrer ce nouveau plan macabre, à l’instar de ce qui a été fait sur la base de la thèse erronée de la « réciprocité fictive » entre MM. Henry et Ruto ; la ruse de la « membre observatrice de l’OEA » ou la diversion autour d’une « accélération brésilienne » spectaculaire, ou encore le prétendu accord bilatéral de Washington (visant à brouiller les pistes d’une négociation secrète autour de l’assassinat du président Jovenel Moïse).
En conclusion, la NEHRO met en garde le président Ali et tous les membres de la CARICOM contre toute tentative perverse téléguidée visant à utiliser cette Communauté comme une poubelle, à la suite d’une série d’échecs couronnés par la mort mystérieuse du Commissaire Nyamato. Le message doit être clair pour les architectes maladroits du déploiement illégal de la force kenyane sur le sol haïtien : la CARICOM n’est pas une poubelle ! Il est temps de sécuriser une nouvelle résolution de l’ONU, fondée sur les règles de droit.


