« Haïti n’a pas d’ambassadeur à l’OEA, au CARICOM ou au Kenya ! Et le gouvernement est illégal, illégitime, inconstitutionnel, incompétent, corrompu et criminel », souligne le Dr Josue Renaud du NEHRO, ne comprenant pas l »‘entêtement à vouloir maintenir Ariel Henry au pouvoir alors que des milliers de pauvres Haïtiens innocents meurent ».
Les États-Unis mobiliseront un soutien pour la mission en Haïti lors du sommet de la CARICOM, déclare un responsable du Département d’État.
Après le sommet du G-20 où des engagements ont été pris pour mettre en œuvre la Résolution 2699 de l’ONU, malgré d’importants revirements, tels que l’illégitimité constatée par le peuple haitien du gouvernement de facto de doublure d’Ariel Henry et l’inconstitutionnalité du déploiement de policiers kenyans en dehors de leur territoire, la CARICOM revient à la charge, malgré les critiques concernant sa « partialité ».
Lors de la prochaine réunion de la Communauté des Caraïbes (CARICOM) en Guyana, les États-Unis, « feront pression pour obtenir un soutien accru à une mission de sécurité en Haïti« , a déclaré vendredi un responsable du département d’État, M. Brian Nichols.
Brian Nichols, sans toutefois mentionner le nom du Dr Ariel Henry dénoncé pour complicité avec des gangs criminels, selon le leader des droits de l’homme Josué Renaud de NEHRO, a ajouté que l’ambassadrice américaine à l’ONU, Linda Thomas-Greenfield, « réaffirmera l’urgence d’établir une voie crédible et inclusive vers des élections » en Haïti. Le Kenya s’est porté volontaire pour diriger la mission, mais a rencontré des obstacles judiciaires.
Thomas-Greenfield rencontrera également le président guyanais Irfaan Ali lors de sa visite, a indiqué Nichols dans un message sur le réseau social X.
