5 octobre 2025
Venezuela et Haïti : Chefs de file de la corruption en Amérique et dans les Caraïbes, selon le rapport de Transparence Internationale
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Venezuela et Haïti : Chefs de file de la corruption en Amérique et dans les Caraïbes, selon le rapport de Transparence Internationale

Le Venezuela et Haiti de Ariel Henry, le bien-aimé de la communauté internationale, sont une fois de plus pointés du doigt par Transparence Internationale comme les pays les plus corrompus des Amériques et Caraïbes, selon le dernier rapport annuel de l’organisation pour l’année 2023. Pour la dixième année consécutive, ces deux pays occupent la place peu enviable de leader de la corruption sur le continent américain.

Selon l’Indice de Perception de la Corruption (IPC) dans le secteur public, sur une échelle de zéro (très corrompu) à 100 (très faible corruption), le Venezuela a obtenu seulement 13 points, soit cinq de moins par rapport à 2018, le positionnant ainsi au plus bas de la liste des pays américains. En revanche, Haïti a enregistré un score insignifiant de 17 points sur 100, marquant une tendance de déclin constant.

En 2014 et 2015, le Venezuela et Haïti étaient déjà perçus comme les nations les plus corrompues des Amériques. Depuis 2016, cependant, le Venezuela a dépassé Haïti, avec Transparence Internationale soulignant que des milliards de dollars d’argent public ont été systématiquement détournés, profitant à quelques individus puissants et aggravant la pauvreté et l’inégalité.

L’organisation souligne également que d’importants schémas de corruption coïncident avec la capture des systèmes législatif, réglementaire et judiciaire par des fonctionnaires de haut niveau cherchant à générer du pouvoir et à échapper aux sanctions.

Dans le cas du Venezuela qui n’est pas différent de celui d’Haiti paratiquant la « justice à domiciel », le paiement de pots-de-vin et la corruption de juges et de procureurs à tous les niveaux du système judiciaire sont devenus l’un des principaux mécanismes utilisés par les réseaux criminels pour assurer la continuité de leurs activités illicites, ainsi que leur impunité.

Transparence Internationale souligne également que certains juges et procureurs vénézuéliens, en plus de faire partie de ces réseaux, font l’objet d’enquêtes de la part de la Cour pénale internationale pour leur implication dans des abus, tortures et autres crimes contre l’humanité.

L’année dernière, le Venezuela, avec 13 points, a partagé les places les plus basses de l’indice avec la Syrie, juste derrière la Somalie. Le « Corruptómetro » de l’ONG Transparence Venezuela estime que la corruption a compromis au moins 64 601 millions de dollars.

Il est important de noter que cette situation n’est pas sans conséquence, car elle impacte directement la population, exacerbant la pauvreté et l’inégalité. La lutte contre la corruption reste un défi majeur pour ces nations, et des actions concrètes sont nécessaires pour restaurer la confiance dans les institutions et promouvoir la transparence.

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