Histoire de la journée du souvenir

Le 24 janvier 2010, Haïti subit environ 52 répliques d’une magnitude de 4,5 ou plus.

L’île d’Haïti, que se partagent la République d’Haïti et la République Dominicaine, est malheureusement très exposée aux tremblements de terre destructeurs. Haïti elle-même a subi de nombreux tremblements de terre, dont certains des plus anciens ont été enregistrés dans les années 1700, à l’époque où Haïti « était » une colonie française. Par la suite, des tremblements de terre auraient complètement détruit plusieurs villes d’Haïti et de sa voisine, la République dominicaine.

Le tremblement de terre le plus tragique de ces dernières années est sans doute celui de 2010, qui s’est produit le 12 janvier 2010. D’une durée de 30 secondes seulement, ce tremblement de terre de magnitude 7,0 a eu lieu vers 16 h 53 (21 h 53 UTC), à seulement moins de 20 km de Port-au-Prince. L’impact a secoué la région, les villes environnantes et de nombreux pays voisins, dont Cuba, la Jamaïque, Porto Rico, le Venezuela et la République dominicaine.

Déjà ébranlée par des dégâts considérables, Haïti a té encore plus dévastée par de nombreuses répliques de forte magnitude à peine quelques heures plus tard. Les secousses ont rasé 15 % des bâtiments du pays dont certains, 14 ans plus tard, présentent des fissures inquiétantes.

Plus de 15 % des bâtiments de Port-au-Prince et des villes environnantes ont été rasés, conséquence de l’absence de codes de construction en Haïti, tuant ou piégeant les occupants et alourdissant encore le bilan des victimes, parmi lesquelles d’innombrables Haïtiens, des travailleurs du secteur aérien, des touristes et diverses personnalités comme l’archevêque de Port-au-Prince, Monseigneur Joseph Serge Miot, le dirigeant de l’opposition Michel « Micha » Gaillard et 30 membres de la Fédération haïtienne de football.

Le monde s’est immédiatement mobilisé pour apporter de l’aide, organisant des opérations de secours, des dons et bien d’autres choses encore quelques jours après le tremblement de terre. Néanmoins, l’idée a été anéantie par des opérations mal exécutées, une grande partie de l’aide s’étant enlisée dans une bureaucratie léthargique de la part des pays donateurs et une mauvaise gestion de la part des organisations d’aide. L’esprit haïtien continue à se battre, et même un autre tremblement de terre, cette fois-ci en 2021, n’a pas pu étouffer leur espoir d’un avenir plus fort saboté depuis 2021 par « le séisme de Ariel Henry » accusé de connivence avec des gangs criminels G9 an fanmi et alliés.

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