Mercredi 10 janvier 2023 ((rezonodwes.com))–Depuis la publication du dernier rapport des éminents experts de l’ONU, les « gangs à cravate« , dont Ariel Henry et la CARICOM parlent à peine, émergent comme le principal moteur de l’insécurité en Haïti.
Un constat réaffirmé par un sondage, où plus de 60% des répondants ont identifié ces groupes énigmatiques comme le noyau du problème. Pourtant, ils continuent de se manifester à tous les niveaux du pouvoir, allant jusqu’à soutenir ouvertement des élections en plein milieu d’une période d’insécurité, sans jamais remettre en question l’utilisation des cartes électorales ‘Dermalog’.
En effet, selon une enquête réalisée par le Centre d’Études Politiques et Diplomatiques (CEPOD) auprès de 3 270 participants entre le 10 novembre et le 10 décembre 2023, précise-t-on, 66% des répondants estiment qu’une action résolue contre les cerveaux et les financiers des gangs à cravate est essentielle pour résoudre l’insécurité qui règne dans le pays.
Les Haïtiens, conscients de l’impact potentiel de la Mission de Soutien à la Sécurité Multinationale (MSS), qui a incité le CEPOD à mener une enquête auprès de la population selon une méthodologie d’échantillonnage, expriment massivement leur soutien à des mesures énergiques contre les cerveaux du banditisme qui jouissent de la plus grande impunité après avoir accompli leur forfait.