Guy Philippe : L`auteur Frandley Denis dénonce Emmelie Prophète, DG de la BHDA

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Mardi 25 juillet 2017 ((rezonodwes.com))–

Madame Prophète,

J’ai été sidéré d’entendre vos commentaires sur mon livre « les Non-Dits de l’Affaire Guy Philippe » sur Magic 9 le lundi 24 Juillet 2017. Au cours de l’émission, vous avez confié à vos auditeurs votre incompréhension du succès du livre qui, selon vous, était un ramassis d’articles. Ces commentaires ne me laissent aucun choix que celui d’éclairer l’opinion sur l’inavouable mobile derrière votre attaque malhonnête.




D’abord, votre déficit d’éthique et d’honnêteté est inouï, même dans un pays comme Haïti. Comment pouvez-vous être à la fois critique littéraire —tâche à laquelle vous êtes extrêmement médiocre— et directrice du Bureau Haïtien des Droits d’Auteur ? Vous n’y voyez aucun conflit d’intérêt ? Vous vous lancez sur les ondes à des vendettas contre les mêmes auteurs dont vous devez protéger les intérêts, et vous trouvez cela normal. Tout comme vous aviez trouvé normal de confier la direction des relations publiques du BHDA à une parente, ce qui fait que votre famille occupait 40% des postes de direction à un bureau qui aurait dû prêcher l’honnêteté par l’exemple. Vous avez poussé le népotisme jusqu’à lister cette parente en deuxième position sur le site internet de l’organisation (elle y est encore même après avoir accepté un poste à la BRH – la diligence ne semble non plus figurer au nombre de vos qualités) avant d’autres directeurs occupant des fonctions de loin plus importantes que celle qu’elle occupait. A ce rythme, vous ne risquez pas de mourir d’un excès de probité.

J’insiste beaucoup sur votre absence de probité parce que c’est à elle que nous devons cette sortie spectaculaire que vous avez effectuée contre moi lundi dernier. Certains des auditeurs qui vous écoutaient innocemment croyaient entendre l’avis sincère d’une critique littéraire désireuse de les éclairer sur l’ouvrage. Cependant, vous et moi savons qu’il n’en est rien. Vous m’avez pris pour cible pour régler un différend personnel, à la place de celui qui n’a pas eu les couilles de s’en prendre à moi personnellement. C’est pourquoi vos commentaires ont des relents d’une masculinité peureuse. A vouloir porter le pantalon pour les hommes de votre entourage, vous allez finir par les émasculer complètement. Cela dit, parlons de l’ouvrage.

J’ai remarqué que vous aviez du mal à le catégoriser. Je me propose de vous aider. Le genre, c’est la chronique judiciaire. Cependant, contrairement aux livres du genre qui se bornent généralement à raconter ce qui s’est passé au tribunal parce qu’ils sont écrits par de simples reporters non rompus aux subtilités du droit, mon livre recèle une richesse de connaissances sur le droit américain, et je vais vous dire pourquoi. D’abord, je détiens un doctorat en droit de la FIU où j’ai fait partie de cette équipe sélective de plaidoirie qui en a fait voir de toutes les couleurs aux autres écoles de l’état de Floride au cours des compétitions interuniversitaires. Ensuite, j’ai écrit l’ouvrage dans l’objectif de jeter un éclairage édifiant sur la législation américaine qui s’applique aux remises extraordinaires (dont Guy Philippe a été l’objet) au bénéfice non seulement des parlementaires, avocats, étudiants en droit et en sciences politiques, mais aussi de la presse et du public en général. Les remises extraordinaires affectent Haïti profondément, et tout citoyen engagé se doit d’en comprendre la nature pour qu’à l’avenir, la coopération d’Haïti avec les Etats-Unis puisse se faire dans le respect de la loi.




La qualité de mon travail de recherche a été reconnue par les avocats, tant en Haïti que dans la diaspora floridienne. Je vous dispenserai du feedback que j’ai reçu de vrais critiques littéraires de loin mieux formés que vous, sur la qualité du livre. A travers l’ouvrage, j’aide le lecteur à comprendre le processus de mise en accusation aux Etats-Unis, le traitement réservé aux parlementaires étrangers par les tribunaux américains, les fondements du droit à un procès rapide, les implications du plaidoyer de culpabilité aux Etats-Unis. Avant la publication du livre, j’ai entendu plusieurs avocats haïtiens de renom dénoncer, à raison, le caractère illégal de l’arrestation de Guy Philippe. A travers le livre, je mets à leur disposition les documents pouvant les aider à étayer cette thèse, puisque ces documents étaient seulement disponibles au greffe du tribunal fédéral du Sud de Floride.

Vous dites que le livre est un ramassis d’articles. Là, vous étalez misérablement, une fois de plus, votre mauvaise foi et vos limites. J’ai écrit dans le quotidien Le National sept articles totalisant moins de vingt pages sur l’affaire Guy Philippe. Le livre compte 150 pages. Vous auriez dû expliquer à vos malheureux auditeurs par quelle magie j’ai pu transformer une dizaine de pages en 150. Ensuite, il est pratique courante dans tous les pays que des reporters ou des éditorialistes compilent leurs articles en un ouvrage. Ce sont des ouvrages à part entière et les vrais critiques littéraires ne trouvent rien à en redire. Cependant, au risque de vous décevoir, mon livre est d’un autre genre. Ce n’est jamais une bonne idée de critiquer un livre sans l’avoir lu.

Je vous dirai enfin, madame, qu’après vous avoir entendue à la radio, mon premier réflexe était d’appliquer à vos propos le mépris que je réserve généralement aux fossoyeurs de la nation qui, pour défendre leurs propres intérêts, profitent de l’ignorance de la majorité pour détruire l’image de gens pouvant offrir quelque chose à ce pays. Cependant, depuis quelque temps, j’ai compris que c’est le silence des gens honnêtes qui a permis l’émergence de cette racaille qui occupe tous les espaces et pollue les ondes à n’en plus finir.




Je vous adresse donc cette note non pas pour me défendre, puisque ceux qui ont lu le livre, à moins d’être comme vous, ne sauraient être de votre avis, mais parce que depuis quelque temps, j’ai décidé de ne plus garder le silence face au monstre dont a accouché l’alliance de la bêtise à la méchanceté.

Frandley Denis Julien

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5 COMMENTS

  1. Michelle Mevs en dehors de tout intérêt personnel de régner sur le secteur littéraire que peut avoir la personne dite le critique, il ne fait pas de doute qu’elle a fort irrité l’auteur d’autant plus que le travail de ce dernier est reconnu tant aux usa qu’en haïti –justement à cause de sa position unique entre les deux pays (monde juridiques et journalistique haïtien) et ses études (connaissance approfondie des lois américaines).

    la critique a été dure, acerbe, violente contre l´autre et si je m’appuis sur le texte de mon ami julien frandley denis dont l´intelligence supérieure ne fait pas de doute, je pourrais conclure en disant que la critique est dans l’erreur. …qu’elle a elle-même provoqué le couperet qui lui tranche la tête aujourd´hui.

    le rejet de sa thèse, de son opinion arbitraire.

    pour finir, je voudrais insister sur un constat fait en haïti: : en littérature comme en art, certains connaisseurs (pourtant valables) ont des velléités de s’érriger en ¨save, ¨en unique spécialistes dans un domaine. Et même ils se prétendent spécialiste universel -en toutes les spécialité que peut contenir un secteur donné. Or nous savons que ceci n’est pas possible.

    et donc, quand apparaissent des confrères ou d’autres personnes dans ce qu’ils considèrent « leur »domaine exclusif, leur plateforme de pouvoir… ils deviennent méchants. Cet nouveau est à abattre. c’est ainsi qu’ils essaient par tous les moyens de discréditer le nouveau venu.

    mes amis fb regardez autour de vous et vous trouverez ce genre de personnages qui disent à travers leurs paroles, leurs gestes ou leurs actions: “après dieu, c’est moi.: et moi, et moi…. je sais tout mais garre à vous. Ceci ‘est mon domaine exclusif, et donc toi, dégage! »

    cette volonté de faire place net pour être l’astre le soleil au firmament est au fait une attitude néfaste que nous devons corriger.??

  2. J’aimerai lire votre livre ,c’est vraiment interessant et ,j’ai besoin que vous m ‘aidez parce que j’ai commencé à ecrire mon premier livre,si vous voulez bien m’aider contacter moi, sur (+50933771321)

    Sincerity Mr Frandley

  3. Que c est triste que l art soit difficil de s arrimer a la critique… quand on se fait rabourer pour avoir ete trop rapide dans sa diharhee verbale, non etoffee et non recherchee … plaise a tous et toutes il nous faut un travail de retenu verbale sur nous memes , d ailleurs cette retenue qui tarde a se concretiser pour devenir un modus vivendi.. nous cause des torts ,,depuis l apres colonisation .on a juste qu a constater notre echeque sur tous les plans progressiste pour comprendre , au lieu de lui jeter la pierre ou a elle,, de faire preuve de retenu pour ne pas se faire desskamper le visage et s avouer esbrouffe du vide.. il existe deux nids auxquels il ne faut pas s attaquer quand on est pas certain de quoi l on parle le de preposition qui peut vous rendre invariable et le nid chez les denis qui est toujours bien fixer dans ses racines du savoir et ces deux nids sont corrolaire et attributs d une longue histoire de sagesse et de recherches des lors pour corriger l appetit des langues tendu et pendu comme le veut la tradition un devoir de reserve devient imperatif l ors qu on s arme de critique envers un oeuvre et s attendre soit a un mepris total ,,,du cela ne vaut pas la peine,,,, ou on s attend a faire face a la musique…je conclurai ainsi peuple de mon pays a quand verrons nous la lumiere du savoir se respecter les uns les autres pourque les hotes sachent a quoi s en tenir lors quils sagit de nous haitiens haitiennes..voila plus de deux siecles nous avions marquer l histoire ..aujoud hui sommes nous UNIS le bonheur des uns unes est til le bonheur des autres ,,,, ce cancer du neg hai neg depi lan guinee perdure,,, et les hotes en rient et capitalisent sur notre incomprehension du nous memes,,, bien d autres ecrits ecrivains ecrivaines on deja relater cette division dans l indivision qui devait etre normal et coutumier d un peuple qui connu tous, les memes tracas d une hegemonie contre l affirmation,, du soi intrinseque et naturel ,d un peuple qui se veut en marche,,, derechef soyons unis la gloire d un frere ou d une soeur est un gain pour notre nation,,,
    ce jour ne doit pas etre loin quand on regardera tous dans la meme direction et voir la force de l union ,et la savourez a belles dents.

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