Le mandat de six mois de Claudine Gay en tant que présidente de Harvard se classe comme le plus court de l’histoire de l’université.
Dr Claudine Gay a assumé ses fonctions en juillet de l’année dernière et est devenue la première présidente noire de l’université originaire d’Haïti. Cependant, elle a annoncé sa démission mardi après-midi, suite à des semaines de critiques publiques.
La démission de Claudine Gay en tant que présidente de Harvard fait de son mandat de six mois le plus court de l’histoire de l’établissement, selon les données historiques disponibles sur le site web de Harvard.
« Quand on se souviendra de ma brève présidence, j’espère qu’elle sera perçue comme un moment de réveil quant à l’importance de chercher notre humanité commune – et de ne pas permettre à la rancœur et à la vitupération de compromettre le processus éducatif essentiel« , a déclaré Gay dans une lettre de démission publiée sur le site web de Harvard.
Bien qu’Alan Garber, le responsable académique principal de l’université, assume actuellement les fonctions de président par intérim, Gay ne quitte pas entièrement Harvard. Elle retourne à un poste d’enseignement à l’université, ont déclaré les membres de Harvard Corp. dans un communiqué.
La démission de Gay survient après des semaines de critiques à son encontre, d’abord en raison de sa gestion des préoccupations liées à l’antisémitisme sur le campus et de son témoignage vivement critiqué devant le Congrès sur ce sujet, puis plus récemment face à des accusations de plagiat liées à ses travaux académiques passés, certains d’entre eux devant être corrigés par l’université.
Liz Magill, qui avait témoigné devant le Congrès aux côtés de Gay sur les préoccupations liées à l’antisémitisme alors qu’elle était présidente de l’Université de Pennsylvanie, a depuis démissionné de son poste.