« Nous n’avons ni élu ni nommé Ariel Henry. Il a jusqu’au 7 février pour se retirer de la Primature », déclarent les manifestants qui accompagnent Guy Philippe à travers la ville.
Cité de l’Indépendance, 1er Janvier 2024 ((rezonodwes.com))–Le discours du Premier ministre de facto, Dr Ariel Henry, prononcé lundi à plus de 150 kilomètres du Berceau de l’Indépendance d’Haïti, appelant subtilement à l’occupation du pays par des « amis » pour l’aider à organiser ses « élections » n’inspirant aucune confiance, selon des sénateurs américains, a eu peu d’effets sur la Nation, notamment les habitants des Gonaives. Ceux-ci, loin d’être influencés par ses paroles, ont plutôt fait vibrer les rues sous les pas triomphants de Guy Philippe.
Des centaines de personnes acclament ouvertement l’ex-chef rebelle Guy Philippe, scandant des appels à la démission d’Ariel Henry avant le 7 février 2024. Par précaution, ce dernier a choisi de ne pas se rendre pour la commémoration du 220e anniversaire de l’Indépendance. Les manifestations ferventes ont rythmé la journée, s’étendant de l’avenue des Dattes à la Place d’Armes, marquant ainsi une journée intense aux Gonaïves.
La présence triomphale de Guy Philippe, ancien repris de justice, a été célébrée avec enthousiasme par les habitants, manifestant ainsi un mécontentement palpable envers Ariel Henry et ses ministres d’un gouvernement illégal corrompu.
Les protestataires estiment qu’Ariel Henry n’a pas été élu constitutionnellement ni désigné légitimement. Selon eux, cette manifestation marque le début d’une nouvelle lutte visant à « écrire une nouvelle page d’histoire » en obtenant le départ forcé d’Ariel Henry.