Opacité des déplacements des pseudo-dirigeants Haïtiens : Un manque de transparence critiqué.
Le calendrier mensuel des déplacements des pseudo-dirigeants haïtiens, financés par les contribuables, n’a jamais été divulgué à la presse. Ce n’est qu’après le décollage de leur avion que des communiqués laconiques, émanant soit de la Primature soit du Palais national, annoncent leur voyage sans spécifier les véritables motifs. Ils semblent convaincus qu’ils n’ont de comptes à rendre qu’à ceux qui les ont placés à la tête d’une nation mourante et appauvrie par la corruption et l’impunité.
Le Suriname a reçu de nombreux Haïtiens qui ont apporté une contribution significative à sa société, en particulier dans le domaine agricole.
Samedi 25 novembre 2023 ((rezonodwes.com))-Le Premier ministre de facto, le Dr Ariel Henry, dont la légitimité est vivement contestée par la grande majorité de la classe politique haïtienne, a entamé une visite de deux jours au Suriname aux côtés d’une forte délégation, moins de 72 heures après son retour discret d’un voyage en Arabie saoudite.
Selon la Primature haïtienne, sa visite à Paramaribo a été déclenchée par une invitation du président Chandrikapersad Santokhi, « dans le cadre des célébrations du 48e anniversaire de l’indépendance de ce pays« . Cependant, des informations ont émergé dans la presse surinamienne vendredi dernier, jetant un éclairage supplémentaire sur cette visite intéressée aux objectifs cachés et inavoués.
Hier, vendredi 24 novembre, le président constitutionnel du Suriname, pays comptant quelque 618 000 habitants, a reçu le Premier ministre et sa délégation au palais présidentiel, où une rencontre bilatérale s’est tenue.
Au cours de la rencontre avec le Premier ministre haïtien, venu expressément au Suriname rechercher le soutien de M. Chandrikapersad Santokhi afin de consolider son maintien au pouvoir malgré la date limite du 7 février qu’il s’était lui-même imposée à travers son propre Accord Tonton Nwèl, le deuxième du genre violé, les deux dirigeants ont approfondi la discussion sur l’importance d’un dialogue continu au sein de la CARICOM pour relever les défis liés à la démocratie.
Cependant, selon les informations obtenues par Rezo Nòdwès, aucune information n’a été divulguée concernant la dernière proposition du « Projet de Cadre de Transition du GPE pour Haïti ». À l’analyse, cette proposition semble élaborer des stratégies habiles visant à promouvoir la quatrième version du mouvement Tèt Kale et à légitimer l’inaction d’Ariel Henry au-delà du 7 février 2024.
Parmi les sujets abordés, la migration non contrôlée des Haïtiens, contraints de quitter leur pays pour fuir la violence orchestrée par les gangs affiliés au pouvoir PHTK, G9 et leurs rivaux, a fait l’objet de discussions. Pour justifier son déplacement, le Dr Henry, confronté à un pays « sans direction ni administration », a participé à des échanges sur « le changement climatique et la préservation de la région des Caraïbes en tant que zone de paix ».
Le Suriname a accueilli de nombreux Haïtiens qui ont largement contribué à notre société, notamment dans le secteur agricole.
Enfin, Ariel Henry, se considérant comme le monarque soutenu par la Caricom et le secteur privé haïtien, affiche clairement son intention de se maintenir au pouvoir, même au risque de faire disparaître Haïti de la carte régionale. La discussion s’est également orientée vers la promotion et le renforcement du commerce ainsi que des investissements, dans le but, déclarent les officiels, de stimuler le développement socio-économique.