Le leader de l’UNIR, Clarens Renois, a livré ses impressions sur cette tragi-comédie, qualifiant la situation de « foutage de gueule » et de « plus grand spectacle de 2023 ». Ses mots ne font que refléter l’exaspération générale devant un système judiciaire qui a abandonné toute prétention à la crédibilité.
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En cette période où le sérieux devrait primer, la scène judiciaire haïtienne nous offre plutôt un spectacle grotesque, une comédie mal orchestrée où la farce le dispute au déni. L’audition du Premier ministre illégitime de facto Dr Ariel Henry par la justice d’Emmelie Prophète Milcé, a été le point culminant de ce triste cirque, provoquant l’ire de nombreux observateurs avertis.
Pour citer l’éminent écrivain Graham Greene, « Haïti les comédiens » semble être le titre le plus approprié pour cette pièce tragique jouée devant le monde entier, en particulier les tuteurs de Ariel Henry et les supporteurs du chaos en Haïti, pour nous punir de notre Indépendance proclamée le 1er janvier 1804. Loin d’être une représentation sérieuse de la justice, c’est plutôt une vaste plaisanterie, une parodie grotesque qui laisse un goût amer de « foutage de gueule ».
Clarens Renois, leader de l’UNIR, exprime avec justesse le sentiment général envers cette mascarade judiciaire. Il n’a pas hésité à qualifier cet épisode de déni, soulignant à quel point cela s’apparente au plus grand spectacle de l’année 2023 : « la justice à domicile ». Une déclaration qui résonne comme un cri d’alarme face à la décadence de l’appareil judiciaire haïtien.
Dans ce triste théâtre, les rôles sont inversés, laissant les citoyens haïtiens perplexes quant à la crédibilité de leur système judiciaire. Les attentes de transparence et d’équité sont balayées d’un revers de main, laissant place à une parodie qui n’a rien à envier à un mauvais film comique.
Il est indéniable que la justice haïtienne a perdu de sa superbe, devenant une ombre d’elle-même. Les citoyens méritent mieux que ce triste spectacle de Tonton Nwèl, et il est grand temps de réclamer une réforme en profondeur et débarasser Haiti de ces mal pou wont. Comme le disait Victor Hugo, « Là où les lois font silence, il est nécessaire que la critique s’exprime. » Haïti ne peut se permettre le luxe du silence face à cette mascarade judiciaire.
Le chapitre actuel de la justice haïtienne vient d’être écrit avec une plume sarcastique et une encre de déni. Les acteurs de ce drame judiciaire, les Dr Ariel Henry, Dr Josué Pierre-Louis, Dr Mirlande Manigat et le Dr ès Activiste André Michel, oublient les principes fondamentaux de l’équité et de la justice, transformant le tribunal en une arène de comédiens. Pour paraphraser Greene, Haïti offre le plus grand spectacle de tous les temps, mais malheureusement, ce n’est pas un compliment.
Messieurs et dames, vous devriez avoir honte, du moins si vous possédez encore ce sentiment !