Samedii, le Tribunal Suprême de Justice (TSJ) de Bolivie a confirmé la peine de 10 ans de prison infligée à l’ancienne présidente par intérim, Jeanine Áñez, pour la manière dont elle a assumé la présidence intérimaire du pays en 2019. Cette confirmation a été annoncée par l’équipe de défense de l’ex-dirigeante.
La décision du TSJ représente la dernière tentative d’annuler la condamnation, bien que la défense affirme qu’il reste « différents recours qui peuvent être engagés, tels qu’une révision extraordinaire de la sentence et des recours contre la même résolution. »
L’avocat Luis Guillén, l’un des défenseurs d’Áñez, a déclaré à l’Agence France-Presse (AFP) que « la sentence émise contre l’ancienne présidente a été confirmée par le Tribunal Suprême de Justice. »
Il convient de rappeler que, selon l’ordre juridique interne, le recours devant le TSJ représentait la dernière option pour tenter d’annuler la condamnation. Cependant, des « recours différents peuvent être introduits, tels qu’une révision extraordinaire de la sentence et des amparos contre la même résolution », a souligné Guillén.
Bien que l’équipe juridique évalue les options disponibles pour continuer la défense d’Áñez, il semble probable qu’une démarche internationale soit envisagée. L’avocat estime que « la voie internationale sera la plus pertinente » pour contester cette décision.
La condamnation de l’ancienne présidente intervenue en juin 2022 fait suite au cas « golpe de Estado II ». Les principaux accusateurs, tels que le Ministère public, la Procuraduría General del Estado et le Ministère de l’Intérieur, estiment qu’Áñez a assumé indûment la présidence lors de la crise politique de 2019.

