Haïti, l’heure est venue : L’Emergence Patriotique sonne le rassemblement pour le soulèvement général en 2024

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Clôture de l’année politique : Émergence patriotique appelle à la révolte générale

Le représentant national du parti Émergence patriotique, René Civil dresse un constat alarmant de la situation socioéconomique du pays caractérisée par une gouvernance politique catastrophique héritée du pouvoir de facto et une insécurité généralisée.

L’appel du représentant national du Parti Émergence patriotique à la collectivité est un cri de ralliement face au drame quotidien de la population haïtienne. À l’occasion de la clôture de l’année politique du parti, ce vendredi 22 décembre dans le quartier général du parti à Delmas, René Civil, interpelle les forces vives de la nation, les âmes indomptables à la révolte face à la crise sociopolitique qui tend à anéantir le pays.

À parti de janvier 2024, la population est appelée à prendre son destin en main, plaide le dirigeant politique. De l’avis de René Civil, l’heure de la révolte a sonné pour rompre ce cycle de malheur et de calamité enduré par la majorité. Il annonce que son organisation politique s’apprête à s’engager aux côtés de la population dans la bataille contre l’insécurité, l’ingérence internationale, l’impunité, l’insalubrité.

Pour l’ex-candidat au Sénat, la vaillance de la population n’est plus à démontrer. La guerre de l’Indépendance en 1804, le combat remporté contre la dictature des Duvalier, la résistance contre l’occupation américaine sont autant d’acquis qui devront revigorer l’instinct de révolte chez le peuple haïtien, croit René Civil. Face au pouvoir de facto, insensible, cynique, démissionnaire, la mobilisation s’avère opportune, insiste-t-il.

La population est invitée à se réveiller dans son sommeil léthargique. Durant la fête de Noel et du Nouvel An, le dirigeant de l’Émergence patriotique encourage la société en général à se plonger dans la réflexion profonde afin d’envisager les options devant aboutir au soulèvement général à partir du mois de janvier 2024. Le cri du désespoir collectif doit résonner dans le pays profond, les zones marginalisées comme dans les milieux urbains, soutient René Civil.

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